Harry Potter le sans-coeur
À 34 ans, Daniel Radcliffe jouit d’une fortune d’au moins 110 millions $ US (150 millions $ CA). Pourquoi ? Parce qu’il a personnifié Harry Potter. Il affirme en donner beaucoup à des oeuvres caritatives et c’est bien, mais il roule quand même sur l’or. En 2023, il a vendu pour 5 M$ son condo à New York afin de s’en acheter un plus beau à 6,5 M$.
L’adolescent-acteur-magicien a reçu 1 M$ pour le premier film Harry Potter, 3 M$ pour le second, 6 M$, 11 M$, 14 M$ et 24 M$ pour les quatre suivants. Et pour le chapitre final en deux longs métrages, il a touché un beau 50 M$.
Il a joué dans d’autres films par la suite, prouvant qu’il est un bon acteur, mais sans plus. Le cachet élevé qu’il reçoit chaque fois est davantage lié à son nom et à son rôle mythique qu’à son talent.
GRÂCE À QUI ?
Que serait Daniel Radcliffe sans la créatrice du personnage Harry Potter ?
En résumé, Daniel Radcliffe est très riche parce qu’une mère monoparentale sans emploi, victime de violence conjugale, a courageusement couché sur papier une belle histoire entièrement tirée de son imagination. Puis elle a pris son bâton du pèlerin pour aller se faire dire non par des éditeurs l’un après l’autre (la gaffe !).
Sa détermination lui a permis d’en convaincre un de publier le premier tome des histoires de Harry Potter. Vous connaissez la suite : les livres vendus par millions dans toutes les langues, les films, les objets promotionnels, un succès monstre.
Sans J.K. Rowling et sans Harry Potter, Daniel Radcliffe serait au mieux un acteur ordinaire qui gagne bien sa vie et peut-être un enseignant de théâtre dans une école secondaire. Dans les deux cas, il ne serait pas assis sur un trésor de 110 M$ qui fructifie chaque jour.
Dans une entrevue au magazine The Atlantic, Daniel Radcliffe prend ses distances de l’auteur J.K. Rowling. Il se dit déçu de son manque d’empathie. Pourquoi ? Parce que Mme Rowling n’a pas épousé la totalité de l’idéologie de genre. Les médias britanniques l’ont étiquetée comme une personne anti-trans.
L’ACCUSATION QUI TUE
Vous ne trouverez pas de citation de J.K. Rowling rejetant le droit des personnes trans de vivre en paix et en sécurité. Son propos se résume à deux choses. Faire disparaître la notion de femme représente un recul par rapport à des décennies de luttes pour l’avancement des femmes. Elle rejette donc les appellations du type « personne avec un utérus » plutôt que « femme ».
Elle a aussi remis en question l’âge à partir duquel il est raisonnable pour un adolescent de poser des gestes irréversibles en matière de changement de sexe. De ce point de vue, les derniers développements de la science tendent à lui donner raison.
Daniel Radcliffe n’est pas forcé d’être d’accord avec elle. Pas plus que sur ses opinions politiques, c’est personnel. Il n’a qu’à plaider le droit de chacun à son opinion et au respect.
Il a préféré mordre la main qui l’a nourri pour se réfugier dans la confortable chapelle woke.