Votre pelouse réparée pour bien moins cher
Un procédé aussi très respectueux de l’environnement
Une PME québécoise permet à ses clients de réparer leurs pelouses au tiers du prix tout en utilisant un procédé 100 % biologique. C’est la première entreprise au Canada à exploiter ce créneau.
Biotero utilise du terreautage et de l’ensemencement biologique pour redonner une deuxième vie à des parcelles de terrains gazonnées qui en ont besoin. La compagnie basée à Québec fait également des terrains complets.
« On fait de l’entretien en redonnant de la matière organique dans le sol, explique le président Philippe Goulet. Les compagnies de fertilisation aiment cela. Plus il y a de la matière organique dans le sol, plus leurs engrais se diffusent bien. »
Le premier réflexe d’une personne, dont la pelouse est en mauvais état, est de tout arracher et de recommencer à zéro avec des rouleaux de tourbe. Ce n’est pas le cas avec Biotero qui travaille avec la surface qui est déjà en place.
« Notre procédé coûte le tiers du prix de la tourbe déroulée, ajoute Goulet. Ça a beaucoup d’avantages d’utiliser de l’ensemencement et du terreautage.
« On a une variété de semences et ça crée une biodiversité qui permet une meilleure efficacité. On arrive avec des procédés pour créer des pelouses durables qui n’auront pas besoin d’entretien. »
La PME est même capable de faire pousser du gazon dans le... sable !
« Au lieu d’enlever tout le sable et de mettre de la terre à la grandeur, on incorpore notre compost dans le sol en le brassant sur place », souligne M. Goulet.
EN MODE EXPANSION
Par ailleurs, Biotero a pris de l’expansion dans les dernières semaines en ouvrant des franchises à Mirabel, Beloeil, Saint-Jérôme, Saguenay et Victoriaville.
Et ce n’est pas terminé.
En 2025, Goulet et LeBlanc aimeraient avoir des points de service partout au Québec. Puis, ils souhaiteraient tenter une percée en Ontario et aux États-Unis en 2026.
UN RÈGLEMENT DÉTERMINANT
C’est grâce à un moratoire sur les bassins versants de la municipalité du Lac-Beauport que l’idée de créer Biotero a germé dans l’esprit de Philippe Goulet.
« J’étais propriétaire d’une compagnie de paysagement et à cause du moratoire, on ne pouvait plus utiliser d’engrais et de pesticides, explique Goulet. Je ne croyais pas aux engrais parce qu’on doit toujours en remettre.
« Les gens nous demandaient ce qu’ils devaient faire pour l’entretien de leur pelouse. On a regardé ce qui se faisait en Europe et aux États-Unis pour tenter de trouver des solutions. »
Après plusieurs tests, les dirigeants de Biotero ont trouvé la bonne recette qui allait leur permettre de lancer leur entreprise. Et les résultats sont probants.