Le Journal de Montreal

Les Islanders ont encore confiance en Patrick

Lamoriello a assuré que l’ancienne gloire du CH serait de retour derrière le banc

- Jonathan.bernier@quebecorme­dia.com

Au moment de l’embauche de Patrick Roy, le 20 janvier, Lou Lamoriello a offert à son nouvel entraîneur-chef un contrat de trois saisons. Même si son avenir semblait donc assuré, le directeur général des Islanders a tenu à éliminer rapidement le moindre doute.

« Les deux gentilshom­mes que vous voyez devant vous seront de retour l’an prochain », a indiqué Lamoriello, devant un parterre de journalist­es new-yorkais.

C’était jour de bilan pour les Islanders, éliminés en cinq rencontres face aux Hurricanes de la Caroline.

Malgré la fin abrupte, il régnait tout de même une ambiance de satisfacti­on lors de ce dernier bain médiatique.

« Il y a eu beaucoup de positifs, mais la transition n’a pas été facile. Je prends le blâme pour ça, a lancé le vénérable homme de hockey. J’ai placé Patrick dans une position très délicate. En raison du moment tardif où il est arrivé, il n’avait pas beaucoup de temps pour faire les choses de la bonne façon. »

« Ça crée beaucoup d’incertitud­e auprès des joueurs, qui n’ont pas eu le choix d’apprendre sur le tas, a poursuivi Lamoriello. Or, la façon dont nous avons terminé la saison et ce que nous sommes parvenus à faire pour participer aux séries, c’est incroyable. Je crois que c’est le point de départ de la prochaine saison. »

AU-DELÀ DES ATTENTES

Lors de l’arrivée de Roy en poste, les Islanders se trouvaient à trois points d’une place en séries éliminatoi­res.

La lutte avec les Capitals, les Flyers les Penguins et les Devils fut farouche. Les Islanders ont terminé la saison avec un dossier de 10-1-2 se qualifiant au 80e match de la campagne.

« Je ne crois pas qu’il aurait pu faire mieux que ce qu’il a fait, a louangé Lamoriello. Il a surmonté les attentes qu’on avait placées en lui, même si mes attentes étaient élevées. »

Venant d’un directeur général qui a 37 ans de métier dans la LNH, c’est une belle reconnaiss­ance.

D’ailleurs, en homme de hockey expériment­é qu’il est, Lamoriello, qui célébrera ses 82 ans en octobre, voit « le gros portrait », comme disent les Anglais.

Roy de son côté, voit plutôt la situation comme un travail inachevé. Du moins pour l’instant.

« Je trouve qu’on a tellement bien joué [contre les Hurricanes]. Quand même l’entraîneur-chef adverse vient te voir pour te dire que les matchs auraient pu aller d’un côté comme l’autre… Je pense la même chose », a soutenu l’ancien gardien du Canadien.

UN ÉTÉ OCCUPÉ

Si on fait abstractio­n des buts inscrits dans un filet désert, tous les matchs, à l’exception du dernier, se sont terminés par la marge d’un seul but.

Ce qui fait dire à Roy que son équipe à ce qu’il faut pour prétendre à se classer parmi les deux premières de la section métropolit­aine.

« Nous avons affronté une équipe prétendant­e à la coupe Stanley et on les a tenus. Tous les matchs étaient serrés, a-t-il soutenu. Je crois vraiment en ce groupe. Il y a du grand leadership, des joueurs qui ont faim de s’améliorer et qui aiment jouer pour cette concession. »

Les intentions sont bonnes, mais l’été qui s’amène pourrait bien dicter la suite pour la formation new-yorkaise.

Quelques-uns des vétérans appréciés de l’équipe arrivent à la croisée des chemins. Cal Clutterbuc­k et Matt Martin, entre autres. Alors que d’autres gagnent peut-être un peu trop cher pour leur contributi­on.

Un été chaud attend Lamoriello.

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PHOTO D’ARCHIVES MARTIN ALARIE Au moment de l’embauche de Patrick Roy, le 20 janvier, ce dernier était tout sourire devant les médias, lui qui avait un contrat de trois ans en poche.
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