Redescendre du nuage de Québec solidaire
Émilise Lessard-Therrien a récemment démissionné de son poste de co-porte-parole de Québec solidaire.
En 2012, j’étais au secondaire et j’allais à Montréal pour participer aux manifestations du fameux printemps érable qui a secoué le Québec.
C’était la première fois que je sortais dans les rues pour me faire entendre.
J’étais jeune et impressionnée par tout ce que Gabriel Nadeau-Dubois représentait pour la jeunesse.
Les années ont suivi et, comme bien des jeunes qui ont à coeur l’environnement et la justice sociale, le programme de Québec solidaire a piqué ma curiosité.
J’ai finalement rapidement compris que Québec solidaire était un parti politique comme les autres.
RETOUR SUR TERRE
Quand j’étais au cégep, en voyant Gabriel Nadeau-Dubois aller, je me disais que cet homme allait faire de la politique comme nul autre n’avait su en faire auparavant.
À cette époque, je ne pouvais prévoir l’avenir et jamais je n’aurais imaginé qu’une dizaine d’années plus tard, des femmes devenues importantes au sein du parti en viendraient à relater autant d’expériences négatives avec Gabriel Nadeau-Dubois et chez Québec solidaire.
Pourtant, ce fut le cas avec Émilise Lessard-Therrien et Catherine Dorion.
Mais bon… je ne vous le fais pas dire, j’étais naïve.
RESTER CRITIQUES
Si je peux donner un conseil aux jeunes qui s’intéressent à la politique, je leur dirais de faire attention à rester critiques envers les personnalités politiques qu’ils apprécient ou les partis politiques qui les rejoignent.
Par exemple, on ne peut se leurrer en pensant que tous les politiciens et politiciennes veulent poursuivre des carrières en politique uniquement pour servir le bien commun. Le côté carriériste et le désir d’être reconnu entrent souvent en ligne de compte, selon moi…
La politique, ce n’est pas un monde de licornes.
Se rappeler cela aide à mieux analyser les programmes et les visions des partis sans tomber dans l’idolâtrie.