Geneviève Guilbault veut régler les déficits en transport d’ici l’été
Après une rencontre « courtoise », la ministre Geneviève Guilbault et les maires des grandes villes ont convenu de régler la question des déficits des sociétés de transport collectif avant l’été.
« Les élus se sont entendus sur la nécessité de régler la question des déficits de 2025 d’ici l’été », a fait savoir le cabinet de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, au terme d’une rencontre qui a eu lieu hier et qui s’est déroulée sur un ton « courtois ».
La ministre avait convoqué les maires et les dirigeants des sociétés de transports à une rencontre par visioconférence. Les maires de Québec, Montréal, Lévis, Laval, Longueuil, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saguenay et Gatineau étaient présents.
« BESOINS CRIANTS »
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) a reconnu l’importance du dialogue avec la ministre, mais son président Martin Damphousse a rappelé que « les besoins en transport collectif sont criants à travers tout le Québec.
Qu’en est-il de la vision du gouvernement du Québec pour les municipalités de partout au
Québec en matière de transport collectif ? »
Selon La Presse, la ministre consentirait 200 M$ pour éponger les déficits conjoncturels des sociétés de transport du grand Montréal. Le cabinet n’a ni infirmé ni confirmé, mais selon nos informations, aucun montant n’a été mis en jeu hier.
Chaque société de transport doit maintenant présenter ses propres chiffres de déficit. Une prochaine rencontre aura lieu avec Montréal le 24 mai. Les autres villes, dont Québec et Lévis, auront aussi leur tour, à une date non précisée.
IMPORTANTS DÉFICITS À MONTRÉAL
Les maires mettent de la pression sur le gouvernement pour obtenir davantage de financement, particulièrement dans la région de Montréal, où le déficit d’exploitation s’élève à plus de 550 M$, après la pandémie.
La semaine dernière, les maires de la métropole avaient menacé d’augmenter les taxes municipales ou les taxes d’immatriculation.
Du côté de Québec et de Lévis, ni Bruno Marchand ni Gilles Lehouillier n’ont réagi à la suite de cette rencontre.
« On va laisser à la ministre le soin de nous présenter ce qu’elle veut nous présenter, sa vision. On va commenter et amener nos réflexions, et demain je pourrai vous en dire plus », a indiqué M. Marchand.