Le Journal de Montreal

Eugenie n’en a pas fini avec le tennis

- JESSICA LAPINSKI

Eugenie Bouchard avait troqué sa raquette de tennis pour une de pickleball depuis le début de l’année, mais la Québécoise renouera cette semaine avec ses premières amours, elle qui sera la vedette d’un tournoi ITF doté d’une bourse globale de 60 000 $ disputé en Floride.

« Genie » n’a plus joué de match officiel depuis le tournoi de Guadalajar­a, au Mexique en septembre dernier, dans lequel elle s’était inclinée au deuxième tour. Cette longue absence loin des courts a contribué à faire chuter l’athlète de 30 ans jusqu’au 466e rang sur la WTA, qu’elle occupe cette semaine.

Et cette longue absence, justement, s’explique par le fait que la Montréalai­se s’est jointe au PPA Tour, le circuit profession­nel de pickleball. Elle y a signé sa première victoire en simple, au début du mois d’avril.

Mais voilà que Bouchard, qui n’a jamais annoncé sa retraite du tennis, a accepté cette semaine de prendre part à l’épreuve ITF de Zephyrhill­s. Les organisate­urs ont proposé un laissez-passer à l’ancienne cinquième mondiale.

« VEDETTE DU TOURNOI »

L’expression « vedette du tournoi » n’est d’ailleurs pas galvaudée, dans ce cas-ci. L’organisati­on semble vraiment compter sur la présence de Bouchard pour faire vendre des billets.

Selon ce que le site tampabeaco­n.com a rapporté hier, il existe un lien qui unit Eugenie au vice-président de l’événement, Pascal Collard. Les deux ont travaillé ensemble lorsque Genie était adolescent­e et sont demeurés en contact depuis.

L’an dernier, le petit tournoi n’a pas fait courir les foules. Et M. Collard espère que la présence de Bouchard piquera la curiosité non seulement des amateurs de tennis des environs, mais aussi du grand public.

« Même pour les gens qui suivent moins le tennis ces jours-ci, un nom comme celui de Genie Bouchard a une résonance, a-t-il dit à Tampa Beacon. Il y a un intérêt ici. Vous avez besoin de noms comme le sien. »

ENCORE DU TENNIS DEVANT ELLE

Pascal Collard estime aussi que la finaliste de Wimbledon, en 2014, pourrait encore jouer au tennis pendant quelques années. « Elle a battu de bonnes joueuses [au fil des ans] », a-t-il précisé.

Mais si Bouchard sera le nom le plus connu en lice à ce tournoi disputé sur terre battue, la joueuse la mieux classée, elle, est l’Américaine Kayla Day, 96e.

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