Une façon de faire qui pique la curiosité et inspire
L’engouement monstre qu’il y a eu pour les Capitales l’an dernier ne diminue pas, comme en témoigne le fait que 50 % des billets pour la prochaine saison étaient déjà vendus il y a deux semaines.
Le vice-président de l’équipe s’attendait-il à ce que cette fièvre s’étire ? « Ce serait un peu prétentieux de dire oui, répond Charles Demers. Mais on sentait qu’il y avait un beau buzz autour de l’équipe et des performances. »
La saison passée, l’organisation a joué à guichets fermés à 15 occasions, accueillant environ 180 000 spectateurs. Il s’agit là de deux records.
Et s’il n’était pas capable de chiffrer, mardi, combien de billets des Capitales avaient maintenant été vendus, Demers souligne que l’intérêt n’a pas diminué dans les deux dernières semaines.
PRIX FIGÉS… ET BAISSÉS
Ces succès que connaissent les Capitales dans les estrades s’expliquent par plusieurs facteurs. Les bas prix proposés, notamment dans les concessions alimentaires, ne sont pas étrangers à cette popularité.
Encore cette saison, l’équipe a figé les prix des aliments et boissons en vente au stade. Certains d’entre eux, dont le maïs soufflé, seront vendus moins cher que l’an dernier.
« LE MODÈLE, IL MARCHE »
Le modèle d’affaires des Capitales détonne à une époque où il n’est pas rare de payer plus de 10 $ pour une cannette de bière lors des événements sportifs. Mais il inspire, aussi.
Demers et le président Michel Laplante donnent des colloques afin d’expliquer la façon de faire des Capitales. Une façon de faire, mentionne Demers, qui a été possible grâce « à des propriétaires qui y croient » et qui est considérée comme « un investissement à long terme » pour le club.
« On ne laisse pas d’argent sur la table parce qu’on démontre que le modèle, il marche », pointe le vice-président.
Au sein même de la Ligue Frontière, Charles Demers et ses acolytes se font d’ailleurs poser des questions par des adversaires curieux. « Entre les équipes du circuit, on explique nos stratégies. Elles sont toutes différentes, mais on est très fier de la nôtre, parce que dans notre marché, ça fonctionne bien. »