Le Journal de Montreal

Les séries, le meilleur moment pour jouer au hockey

- Michel.therrien@tva.ca

Nous avons encore une fois droit à des séries exceptionn­elles cette année et c’est dommage pour les partisans du Canadien, car les amateurs de hockey en général sont comblés par une qualité de jeu exceptionn­elle.

Pour les hockeyeurs toujours en action, il s’agit du meilleur moment pour jouer au hockey. L’intensité est à son paroxysme, l’adrénaline est à son maximum et c’est bien éloigné du long marathon que constitue un calendrier régulier de 82 matchs ponctué par une certaine routine.

Dans les arénas, l’ambiance est formidable. Les gens dans les gradins restent debout tout le long ; il suffit d’évoquer le Madison Square Garden. Un match à cet endroit mythique, c’est dur à battre ! Et puis, dans les marchés canadiens, l’engouement est constant, même après les parties. La couverture médiatique est importante et les joueurs doivent faire face au défi en demeurant dans le moment présent.

UN GRAND CRU

Les rencontres auxquelles nous assistons sont à l’opposé de celles impliquant en saison des clubs éliminés depuis longtemps. D’ailleurs, mes souvenirs du hockey sont surtout reliés aux éliminatoi­res. C’est ce qui va me chercher le plus. J’ai eu l’occasion de diriger en finale (avec les Penguins de Pittsburgh en 2008) et ce sont des moments que je n’oublierai jamais.

Ainsi, je dois accorder le crédit aux équipes participan­tes. Par exemple, la série de premier tour Toronto-Boston aurait pu aller d’un côté ou de l’autre. Les Bruins m’ont particuliè­rement impression­né par leur excellente structure et les brillantes performanc­es de leur gardien Jeremy Swayman. La confrontat­ion entre les Hurricanes de la Caroline et les Rangers de New York est aussi relevée, même si c’est 2 à 0 pour les Blueshirts. Et c’est sans oublier celle entre l’Avalanche du Colorado et les Stars de Dallas qui s’est amorcée mardi.

De plus, je crois que les huit équipes en lice ont toutes des chances logiques de remporter la coupe Stanley. La marge entre la victoire et la défaite est minime, mais la formation qui restera en santé et qui misera sur un gardien faisant la différence soulèvera la coupe, d’après moi.

Le club qui l’emportera l’aura pleinement mérité : la coupe Stanley demeure le trophée le plus difficile à gagner dans le sport profession­nel. Les éliminatoi­res sont exigeantes sur les plans physique et émotionnel. Sauf qu’il ne faut pas oublier le long parcours qui les précède. Le but ultime, c’est la coupe, mais l’objectif premier est la qualificat­ion en séries pour vivre des instants enivrants.

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 ?? PHOTO AFP ?? Vincent Trocheck (no16) a donné la victoire aux Rangers, mardi, au Madison Square Garden, en inscrivant un but en deuxième prolongati­on, procurant une avance de 2 à 0 aux New-Yorkais dans la série les opposant aux Hurricanes de la Caroline.
PHOTO AFP Vincent Trocheck (no16) a donné la victoire aux Rangers, mardi, au Madison Square Garden, en inscrivant un but en deuxième prolongati­on, procurant une avance de 2 à 0 aux New-Yorkais dans la série les opposant aux Hurricanes de la Caroline.

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