OBJETS CONNECTÉS LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DE LA MAISON
Des volets automatisés, des lumières qui s’éteignent lorsque l’on sort de la pièce ou encore des thermostats intelligents qui régulent la température : la maison connectée et intelligente est plus accessible que jamais grâce aux technologies sans-fil.
Avec l’arrivée de l’« internet des objets » sont apparus quantité d’objets du quotidien, comme des ampoules, des serrures ou encore des caméras, toutes connectées, c’est-à-dire contrôlables au moyen d’un téléphone intelligent, une tablette ou une interface web.
UN SECTEUR EN CROISSANCE
Quand Joseph Kade a lancé Homesync en 2009, il le faisait à temps partiel et la domotique était peu connue des gens. Aujourd’hui, 35 personnes travaillent dans l’entreprise, qui installe quelques centaines de systèmes domotiques chaque année.
« Québec est un endroit très innovateur, ce qui a contribué à la croissance de notre entreprise, explique Dean Winters. Nous ne sommes pas tout à fait là, mais je prédis que très bientôt il sera étrange d’entendre parler d’une maison construite sans caractéristiques “maison intelligente”. »
DÉMOCRATISATION
L’apparition des objets connectés dans la maison devrait devenir un phénomène global, à grande échelle. « La domotique est là pour rester, explique Thierry Lopez, directeur Marketing et affaires corporatives chez Best Buy. Plus les technologies avancent, plus les gens adoptent la domotique. »
D’ailleurs, une section entière du magasin Best Buy de la rue SainteCatherine, en plein centre-ville de Montréal, est consacrée aux objets 3.0 de la maison. Cette section permet aux consommateurs d’interagir avec les produits grâce au mur de domotique entièrement fonctionnel, installé depuis décembre dernier dans le cadre de la conceptualisation du Best Buy « Expérience », un magasin plus interactif et basé sur des expériences.
Cette démocratisation de l’objet connecté passe à la fois par la multiplication de l’offre, mais également par une baisse des prix de ces produits, autrefois affublés de l’appellation « gadget ».
Certains géants de la technologie l’ont bien compris. On pense notamment à Google, qui après avoir com- mercialisé son enceinte connectée Google Home, dotée d’un assistant personnel à commande vocale, a lancé une version plus abordable, le Google Home Mini, à moins de 100 $, mais avec les mêmes fonctionnalités.
ATTENTION AUX GADGETS
Gadget, le mot est lancé. L’internet des objets a du mal à se départir de cette image du gadget, de l’objet connecté non utilitaire.
Le Consumer Electronic Show, qui a lieu chaque année à Las Vegas, est la vitrine de ce qui se fera demain en matière d’objets connectés novateurs et de gadgets purement inutiles. Quelques exemples d’utilité douteuse ici, comme une bouteille d’eau, un tire-bouchon ou une brosse à dent, tous connectés, ou encore un frigo qui passe un appel téléphonique.
De gadget à objet connecté, il n’y a qu’un pas… que les entreprises 3.0 tentent de franchir en imaginant des objets utiles, offrant un service de qualité, comme augmenter le confort ou la sécurité d’une maison.