YAN LAUZON
Avec sept autres nutritionnistes, elles ont rigoureusement testé leurs propositions culinaires et n’ont pas été avares d’informations pratiques. « C’est surtout un livre qui n’est pas paresseux. On est très critiques », avoue Alexandra Diaz.
Bien qu’un ouvrage de la sorte représente un travail colossal, rien n’empêche de le faire rimer avec plaisir. Au contraire, car « cuisiner, c’est émotif », dit Geneviève O’Gleman.
« Je ne veux pas partager des informations sur les carottes, je ne veux pas donner un cours sur les lentilles ; je veux partager mon plaisir de cuisiner. Plus il y a le côté plaisir, plus on a le goût de prendre soin de soi, d’aller vers des aliments qu’on connaît moins, d’apprendre de nouvelles méthodes... »
TOUR DU MONDE
S’évader est une des façons adoptées par le duo pour constamment s’amuser. Elles offrent donc un tour du monde empreint de saveurs et de découvertes.
« Des fois, c’est le fun de faire un général Tao à la maison qui n’est pas aussi gras qu’au restaurant... C’est trippant de pouvoir répondre à cette envie d’exotisme à la maison », s’enthousiasme Alexandra Diaz.
5 $ ET MOINS
S’il y en a pour tous les goûts dans Famille futée 4, les recettes riment avec quatre mots qui prennent tout leur sens pour Geneviève et Alexandra : « faciles », « économiques », « santé » et « gourmandes ».
Depuis le premier jour de leur cuisine santé, leur sélection fusionne parfaitement ces contenus.
« Il n’y a pas une recette qui a passé les 5 $ par portion, fait remarquer Geneviève O’Gleman. La plupart sont à 2 ou 3 $ par portion et sont faciles. Les plus compliquées, ont les a bien décortiquées, testées pour les simplifier. »
Pour Alexandra Diaz, piger moins dans son portefeuille signifie également réduire son empreinte écologique au quotidien. « Si tu dépenses moins, tu fais des choix intelligents, tu conserves, tu congèles, tu jettes moins, tu fais moins de vaisselle, tu protèges la planète. »
ALIMENTATION INCLUSIVE
Avec un éventail de 200 recettes, les deux femmes ont pris soin d’inclure tous les estomacs, peu importe leurs contraintes. Pour elles, manger sans gluten, sans produits laitiers, sans oeufs ou sans noix ne relève pas d’une mode.
« Tout le monde connaît quelqu’un qui vit avec des allergies ou des intolérances. Pour nous, c’est la base. On veut que la personne mange la même chose que tout le monde autour de la table », explique la nutritionniste.
« Notre idée, c’est de donner envie aux gens de cuisiner plus souvent, et forcément tu vas manger plus sainement. Il n’y a pas de barrière, quelle que soit notre condition. On essaie de simplifier la vie de tout le monde.