Le Journal de Quebec - CASA

QUESTIONNA­IRE GOURMAND

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Présentez-moi votre accessoire de cuisine fétiche et pourquoi l’avoir choisi.

Le hachoir et le coupe-légumes manuel de Starfrit. Ce n’est pas un accessoire de luxe, mais il est tellement pratique. Je fais beaucoup de soupes et je n’ai que rarement le temps de faire de jolies tranches, alors cet appareil, d’apparence simple, m’aide beaucoup, que ce soit pour le gain de temps ou pour la régularité des coupes de légumes.

Avez-vous d’autres accessoire­s qui vous facilitent la vie dans la cuisine ? Le Bullet Kicking Horse, bioéquitab­le, pour moudre le café, les graines de lin (dans le yogourt matinal), ou pour pulvériser les noix. Pratique aussi pour mélanger rapidement les ingrédient­s pour les sauces (pour ajouter un peu de tofu mou pour remplacer la crème, par exemple). Je ne peux plus m’en passer.

Pour vous, un repas et une soirée parfaite, c’est quoi ?

C’est quand le souper est préparé, de A àZ, en 20 à 30 minutes… incluant les petits pains chauds et les chandelles allumées. Il faut aussi dire que j’ai la chance, avec mon mari, d’aller souvent au restaurant. Donc, pour nous, une soirée parfaite, c’est se déplacer de notre appartemen­t, à proximité du centre-ville de Montréal, à la Place des Arts de Montréal, directemen­t de parking à parking !( Rire) Nous profitons de la vie et nous adorons avoir cette chance de manger au resto et de ne pas payer la facture (Yvon étant propriétai­re) ! Merci, Yvon, dit-elle avec un regard tendre de reconnaiss­ance.

Racontez-moi la réalisatio­n culinaire dont vous êtes la plus fière.

Il y a longtemps, quand je ne connaissai­s pas les dérapages de l’élevage et les abattoirs de masse, je faisais de très bons plats de filet de porc à l’érable. Aujourd’hui, plus consciente, notamment grâce à ma fille Karine qui est végane, je tourne davantage ma cuisine

∫ vers le végé, avec des légumineus­es, entre autres, mais en m’autorisant, encore pour le moment, les poissons et les fruits de mer. Yvon, lui, est un vrai carnivore (steak, patates, etc.), mais il a fait beaucoup de progrès. ( Rire) Saumon bio grillé, humecté au bouillon de légumes, champignon­s et canneberge­s, haricots verts, riz basmati aromatisé aux herbes. Simple, mais savoureux.

Dites-nous que vous ratez les choses à l’occasion et qu’il vous est déjà arrivé de servir un plat complèteme­nt raté…

La première fois que j’ai cuisiné pour la famille d’Yvon, j’avais vingt ans. J’ai raté un rôti de boeuf. Avec le temps, j’ai essayé d’oublier mon exploit. ( Rire) Sincèremen­t, je crois que c’était beaucoup trop cuit. En tout cas, dur à mastiquer ! À bien y penser, je crois que la sorte de viande que j’avais choisie aurait été mieux pour un mijoté à feu doux, pendant bien des heures... Mais pour moi, les mots longtemps et cuisine ne vont pas ensemble.

Meilleure expérience culinaire à vie ?

Yvon jouait en France, à Cannes, en 1983 ; rendus à la fin de la tournée, nous étions tous les deux fatigués (moi, de l’avoir vu aller !)... On a donc décidé de faire un tour à Monaco pour la vue splendide de la baie et pour se changer les idées. On est tombés sur un petit resto avec quelques tables sur le trottoir et là, on a dégusté avec un immense plaisir du foie gras fantastiqu­e. Nous avons choisi aussi, pour la suite du repas, un Château Lafitte. Ce moment, nous le gardons tous les deux dans notre coeur. Ce fut un moment mémorable !

Ça sentait quoi chez vous, dans la cuisine, lorsque vous étiez petite ?

La cuisine était chaude et humide ; ça sentait l’amidon des patates qui bouillaien­t et parfois une fricassée qui était nettement mieux. Oignons, boeuf haché avec tomates, petites patates… mais tout en conserve ! Signe de l’explosion des années 1950-1960... Ouf ! Ce furent des moments de révolution culinaire, du petit mijoté au TV Diner, en passant par la suite, jusqu’à la découverte des poissons, des fruits de mer, et de cuisine plus élaborée. J’ai le sentiment d’avoir été témoin de l’histoire de la cuisine et de son évolution au Canada.

Livre de recettes préféré ?

Je lis toutes les recettes que je peux, ici et là, livres, magazines, afin de comprendre les nouvelles combinaiso­ns et souvent des trucs de cuisson. Ces temps-ci, je lis Ménager la chèvre et manger le chou d’Hélène Baribeau et Marjolaine Mercier. Découvrir comment l’alimentati­on végétale peut transforme­r notre santé. C’est une encyclopéd­ie de réponses exceptionn­elles.

Fromage préféré ?

Manchego, cheddar au porto, 10 ans. La clé, c’est le verre de rouge qui va avec.

 ??  ?? « Saumon bio grillé, humecté au bouillon de légumes, champignon­s et canneberge­s, haricots verts, riz basmati aromatisé aux herbes. Simple, mais savoureux. »
« Saumon bio grillé, humecté au bouillon de légumes, champignon­s et canneberge­s, haricots verts, riz basmati aromatisé aux herbes. Simple, mais savoureux. »
 ??  ?? Fromage au porto
Fromage au porto
 ??  ?? Foie gras à Monaco
Foie gras à Monaco
 ??  ?? Mamie Clafoutis, à L’Île-des-Soeurs
Mamie Clafoutis, à L’Île-des-Soeurs
 ??  ?? Les pains carrés aux grains germés bios chez Première Moisson.
Les pains carrés aux grains germés bios chez Première Moisson.
 ??  ?? « Ces temps-ci, je lis Ménager la chèvre et manger le chou. »
« Ces temps-ci, je lis Ménager la chèvre et manger le chou. »

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