PAR YAN LAUZON
Fière marathonienne, Mériane Labrie a toujours rêvé d’être une athlète olympique. À 40 ans, elle veut toutefois surtout donner l’élan à d’autres.
« La madame qui est partie seule avec sa cuillère en bois dans sa cuisine est partie avec un grand rêve : de dire qu’un jour, mon entreprise va peut-être être assez grosse pour que je puisse propulser les athlètes aux Jeux olympiques. Je crois à ça, dans la vie, ouvrir la valve des possibilités. C’est ce que je fais avec la purée de dattes. »
Élans énergétiques, entraînement canon !
Parce que plusieurs sportifs de haut niveau font confiance à ses recettes, elle a bâti une section étoffée où les protéines riment avec intelligence et pertinence. Une vingtaine de pages où protéines, glucides et fibres sont en symbiose, sans nuire au plaisir que procure la bouffe.
« J’ai faim, je ne veux pas tout saboter, parce que je m’entraîne, mais je veux me gâter. Je ne comprends pas que tout ce qui est commercialisé, c’est des recettes comme dans les années 1950 avec du sucre, du gras, de la crème... À un moment donné, c’est jam pack dans ton système digestif. Tu perds plus d’énergie à digérer que l’énergie que ça te procure. »
La saine alimentation n’est pas le seul message que Mériane Labrie souhaite crier avec Madame Labriski. « C’est bien beau de bien manger, mais les dieux grecs l’avaient l’affaire : un esprit sain dans un corps sain. Il faut bien manger, mais il faut aussi bouger. Ce sont des habitudes de vie à prendre. Pour moi, boire de l’eau, manger, bouger et dormir, c’est la base. J’essaie de véhiculer ça. »