Des provisions
D’accord, les aliments en vedette selon les rabais de la semaine… mais que fait-on lorsque ces derniers sont ordinaires ou que ce n’est pas dans nos goûts ?
La clé, ici, est dans le fait de stocker. Et je ne parle pas nécessairement d’avoir une épicerie dans votre soussol ! On peut stocker sans tomber dans l’excès (qui est une pratique à double tranchant, alors que ça peut coûter encore plus cher si on en a trop pour notre consommation et qu’on gaspille). L’idée est d’avoir à sa disposition en tout temps des produits qu’on utilise sur une base régulière.
Encore une fois, il faut être stratégique ! Les rabais sont cycliques. Ils vont et viennent, mais suivent habituellement une rotation entre les épiceries et, selon le produit, sont à prix avantageux ponctuellement. En d’autres mots : pas besoin d’acheter du boeuf haché pour l’année, seulement pour pouvoir en consommer à bon prix (selon vos habitudes, évidemment) jusqu’à la prochaine promotion. Plus on a accès à un large éventail de commerces, et donc de rabais variés chaque semaine, moins le besoin de stocker est grand.
On peut garder une part du budget chaque semaine pour acheter un peu plus que ce dont on a besoin pour la semaine. Ça finit souvent par s’équilibrer si une partie des achats prend la direction du congélateur, mais qu’on pige aussi dans la réserve. À la maison, ça fait partie de mon budget de « remplissage », d’achats plus généraux. Ce n’est pas en extra.
J’aimerais toutefois préciser que stocker, c’est un luxe que tous n’ont pas : il faut avoir un peu de latitude dans son budget, mais surtout de l’espace (de garde-manger, de frigo et de congélateur).