LE PAIN...
Jusqu’à la dernière miette
Véritable hommage au pain, cet aliment sacré, base de l’alimentation pour la majeure partie de l’humanité, le livre Jusqu’à la dernière miette nous livre une foule de recettes de boulangerie à faire soi-même et plusieurs idées pour n’en perdre aucune miette.
Tombé dans la marmite quand il était petit, l’auteur, Mathew Foulidis, a passé son enfance à jouer plus souvent avec les casseroles et les ustensiles de cuisine de sa mère et de sa grand-mère qu’avec ses propres jouets. Après son premier livre La cuisine de ma grand-mère italienne, paru en 2016, il nous revient avec cet ouvrage consacré au pain, et édité chez Parfum d’encre.
« J’ai toujours eu une passion pour la cuisine, transmise par ma grand-mère dès mon jeune âge. Je me souviens aussi que mon père, d’origine grecque, m’amenait avec lui à la boulangerie et combien j’étais fasciné par la bonne odeur et les différentes formes du pain. Le pain a toujours eu une grande importance dans ma famille », dit Mathew Foulidis, qui, en plus de sa démarche d’auteur, mène une carrière d’importateur de vin.
Fabriquer son propre pain est devenu un mode de vie pour lui. « Le dimanche, durant les mois d’automne ou d’hiver, je me lève tôt le matin et je consacre ma journée à la boulange. C’est relaxant, et ça me met dans un état d’esprit qui me détend », explique-t-il.
Dans son livre Jusqu’à la dernière miette, Mathew Foulidis livre tous ses secrets pour réaliser un pain parfait, des ingrédients aux techniques de base, en passant par plusieurs recettes de pains variés, comme la focaccia, le panettone, les bagels de Montréal ou le pain pita grec, entre autres.
ACCESSIBLE
« Se lancer à faire son pain soi-même, c’est toute une aventure, plus compliquée que faire des gâteaux. Il faut être précis, il y a des ratios à respecter et c’est important de comprendre la chimie derrière ça. C’est pour ça que j’ai essayé de démystifier et de rendre abordable la fabrication du pain, en proposant des recettes que tous peuvent réaliser », dit l’auteur.
Dans Jusqu’à la dernière miette, même faire son levain semble facile, grâce à ses explications détaillées. « Moi, je le fais à la manière italienne, en râpant une pomme et en laissant fermenter », confie-t-il.
Faire son pain, c’est aussi une manière de soigner sa santé, croit Mathew Foulidis. « Aujourd’hui, il y a une tendance au sans-gluten, mais si on regarde les chiffres de ventes, le pain garde une place importante dans notre quotidien. Avec le pain maison, on sait ce qu’il y a dedans, et il y a nécessairement moins d’ingrédients qu’on ne veut pas. Il est aussi plus digeste que celui de l’industrie. Quand on commence à faire son pain, on ne peut plus s’en passer. »