Le Journal de Quebec - Maison Extra
Qu’est-ce qu’une collectivité-amie des aînés ?
Ce n’est plus un secret, l’accélération du vieillissement de la population est bel et bien enclenchée. Et ce changement dans la démographie pousse les municipalités à envisager des plans pour soutenir cette tranche de la population en matière d’habitation.
C’est donc dans cette optique que plusieurs municipalités ont choisi de devenir des collectivités-amies des aînés. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) décrit la collectivité-amie des aînés comme étant un endroit où « l’environnement physique et social ainsi que les politiques et les services offerts par la municipalité aident les résidents de tous âges et de toutes capacités à bien vivre dans tous les types de logements accessibles et accueillants ».
Comme les besoins et les capacités des aînés évoluent, il faut penser à la manière d’aider les gens à vieillir dans leur communauté. Le fait d’offrir des logements et des services connexes permettra à un plus grand nombre de personnes vieillissantes de rester actives et pleinement engagées dans leur collectivité. Cette façon de planifier le futur de ce groupe de personnes va aider à briser l’isolement social et économique malheureusement trop fréquent auprès de cette tranche de la population.
Les avantages
En prévoyant l’inclusion des aînés dans le développement de leur collectivité, les municipalités peuvent ainsi créer une valeur ajoutée qui servira toute la population, et ce, à long terme. D’ailleurs, selon la SCHL, les bénéfices pour les résidents d’une collectivité-amie des aînés sont nombreux :
• le potentiel piétonnier ;
• la bonne infrastructure de transport et de transport en commun ;
• les services sociaux et de santé bien coordonnés ; • les possibilités d’emploi et de bénévolat ; • les logements abordables et accessibles ;
• les logements permettant aux locataires ou aux propriétaires de vieillir chez eux ;
• la réduction de l’isolement et l’accroissement de l’inclusion et des liens intergénérationnels.
Bref, la SCHL rapporte que les « collectivités-amies des aînés sont capables de prendre des mesures pour répondre au besoin de logements plus adaptables qui favorisent la santé, l’équité sociale, l’efficience, la connectivité, la mobilité et l’engagement du public. Essentiellement, elles deviennent des collectivités progressistes qui sont attrayantes pour les gens de tous âges et de toutes capacités ».