Le Journal de Quebec - Maison Extra

Qu’est-ce qu’une collectivi­té-amie des aînés ?

- Paméla EGAN

Ce n’est plus un secret, l’accélérati­on du vieillisse­ment de la population est bel et bien enclenchée. Et ce changement dans la démographi­e pousse les municipali­tés à envisager des plans pour soutenir cette tranche de la population en matière d’habitation.

C’est donc dans cette optique que plusieurs municipali­tés ont choisi de devenir des collectivi­tés-amies des aînés. La Société canadienne d’hypothèque­s et de logement (SCHL) décrit la collectivi­té-amie des aînés comme étant un endroit où « l’environnem­ent physique et social ainsi que les politiques et les services offerts par la municipali­té aident les résidents de tous âges et de toutes capacités à bien vivre dans tous les types de logements accessible­s et accueillan­ts ».

Comme les besoins et les capacités des aînés évoluent, il faut penser à la manière d’aider les gens à vieillir dans leur communauté. Le fait d’offrir des logements et des services connexes permettra à un plus grand nombre de personnes vieillissa­ntes de rester actives et pleinement engagées dans leur collectivi­té. Cette façon de planifier le futur de ce groupe de personnes va aider à briser l’isolement social et économique malheureus­ement trop fréquent auprès de cette tranche de la population.

Les avantages

En prévoyant l’inclusion des aînés dans le développem­ent de leur collectivi­té, les municipali­tés peuvent ainsi créer une valeur ajoutée qui servira toute la population, et ce, à long terme. D’ailleurs, selon la SCHL, les bénéfices pour les résidents d’une collectivi­té-amie des aînés sont nombreux :

• le potentiel piétonnier ;

• la bonne infrastruc­ture de transport et de transport en commun ;

• les services sociaux et de santé bien coordonnés ; • les possibilit­és d’emploi et de bénévolat ; • les logements abordables et accessible­s ;

• les logements permettant aux locataires ou aux propriétai­res de vieillir chez eux ;

• la réduction de l’isolement et l’accroissem­ent de l’inclusion et des liens intergénér­ationnels.

Bref, la SCHL rapporte que les « collectivi­tés-amies des aînés sont capables de prendre des mesures pour répondre au besoin de logements plus adaptables qui favorisent la santé, l’équité sociale, l’efficience, la connectivi­té, la mobilité et l’engagement du public. Essentiell­ement, elles deviennent des collectivi­tés progressis­tes qui sont attrayante­s pour les gens de tous âges et de toutes capacités ».

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Photo : Can Stock Photo/monkeybusi­ness
Avec l’accélérati­on du vieillisse­ment de la population, plusieurs municipali­tés ont choisi de devenir des collectivi­tés-amies des aînés. Photo : Can Stock Photo/monkeybusi­ness

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