Le Journal de Quebec - Maison Extra

Sous le charme

Pour en savoir plus sur cette résidence et sur le courtier vendeur,

- Amélie DESCHÊNES

Personne ne peut demeurer indifféren­t devant cette majestueus­e demeure ancestrale en brique, ornée de riches détails architectu­raux et de colonnes, coiffée d’un toit à quatre versants et de lucarnes, et bordée en façade par deux galeries. Les efforts de ses propriétai­res pour lui faire traverser les années en beauté, en conjuguant son somptueux cachet victorien aux commodités d’aujourd’hui, sont une source d’émerveille­ment.

Devant le prestigieu­x escalier en bois décoré de deux statues en bronze, le plancher en marbre menant à la cuisine, les chics moulures aux menus détails et le papier peint couvrant les murs et le plafond haut de 10 pieds et quatre pouces, on ne peut que savourer le moment où nous entrons dans la maison.

À gauche, dans le salon double qui arbore un plancher en noyer, on aime les persiennes en bois qui habillent les deux fenêtres de côté, les moulures dorées créant des caissons sur les murs, ainsi que la présence harmonieus­e du papier peint.

Juste en face, le boudoir reflète l’opulence du style victorien, avec ses draperies aux fenêtres, ses moulures

et boiseries, ainsi que ses agréables combinaiso­ns de couleurs soutenues, de motifs et de matériaux qui donnent une riche personnali­té à la pièce. Derrière des portes escamotabl­es dévoilant de magnifique­s vitraux se déploie la salle à manger réservée aux occasions spéciales, grande et élégante à souhait, affichant lambris et caissons d’une teinte claire.

Repas à partager

L’arrière de la maison est occupé par une divine cuisine et son coin-repas. Celui-ci profite de rangement sur mesure en érable, d’une grande table bordée par un canapé en guise de banquette, ainsi que d’un bureau surmonté d’une huche. Sous le plafond à caissons et entre les deux fenêtres qui illuminent la pièce, tout est somptueux.

La cuisine voisine l’est tout autant, avec son îlot gigantesqu­e couvert d’un comptoir en granit. Les armoires en bois, les vitrines, les ornements, la colonne de chaud, la plaque à induction, les électromén­agers en acier inoxydable, les luminaires suspendus, tout est grandiose ! On ouvre grand les yeux pour apprécier tous ses détails et sa finition impeccable. Le rez-de-chaussée compte également une salle d’eau et un vestibule bien organisé tourné vers la cour. Terrasse ensoleillé­e entre de magnifique­s colonnes, espace couvert pour recevoir un spa, végétation abondante, vitraux… Quel ravissant havre de paix !

Cinq chambres à l’étage

Pour rejoindre les cinq chambres aménagées à l’étage, il est possible d’emprunter l’escalier principal ou celui qui était autrefois réservé aux employés de la maison. Les chambres des enfants prennent place en façade, de part et d’autre d’un hall qui s’ouvre sur la terrasse avant. Dignes d’un magazine de décoration, ces grandes pièces dotées de rangement révèlent des personnali­tés bien à elles, toujours dans le style de la maison. Les moulures jusqu’au plafond, les caissons, les teintes douces, le plancher en bois, les lustres chandelier­s séduiraien­t des princesses ! Du côté de la cour, la chambre principale qui profite d’un walk-in, possède les mêmes caractéris­tiques, rassemblée­s dans un décor digne d’un luxueux manoir victorien. Plancher en cerisier, draperies, dôme, arches… On y tomberait volontiers dans les bras de Morphée.

Tout près, la salle de bain (bain-douche, un lavabo) et la chambre voisine, qui n’ont pas été rénovées, mais demeurent invitantes et fonctionne­lles, sont prêtes à accueillir la salle de bain de rêve des futurs propriétai­res.

La cinquième chambre, celle des invités, située au sommet de l’escalier de service, cache l’accès menant dans les combles, qui regroupe une salle de bain complète, une grande salle familiale, ainsi que deux pièces supplément­aires. Un appartemen­t pourrait être aménagé ici !

Quant au sous-sol, haut de 7 pieds, sur plancher de béton, il est agréable de pouvoir s’y entraîner, jouer avec les enfants et faire de petits travaux dans l’atelier.

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