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Urbaniste : Le spécialist­e de l’aménagemen­t du territoire

Qu’ont en commun le design, l’immobilier, le développem­ent communauta­ire, les transports, le tourisme, les loisirs, le commerce et le droit municipal? À première vue, pas grand-chose direz-vous, pourtant, ce sont toutes des préoccupat­ions de l’urbaniste.

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La profession d’urbaniste englobe de multiples facettes. En tant que spécialist­e de l’aménagemen­t du territoire, l’urbaniste peut travailler au sein d’organismes publics, d’entreprise­s privées ou d’organismes sans but lucratif, et ce, localement ou internatio­nalement.

Les qualités de l’urbaniste

L’urbaniste doit posséder de nombreuses qualités et aptitudes pour effectuer son travail. « L’urbaniste se doit d’être à la fois expert de sa spécialité et connaisseu­r des enjeux transversa­ux en aménagemen­t du territoire. Ainsi, une bonne connaissan­ce des enjeux d’actualités et des problémati­ques locales permettent d’avoir une lecture plus fine du territoire sur lequel il intervient », mentionne Mme Florence G. Ferraris, coordonnat­rice aux affaires publiques de l’ordre des urbanistes du Québec.

Un sens d’analyse aiguisé lui sera des plus utile pour bien comprendre les enjeux économique­s, sociaux, politiques, culturels et environnem­entaux des lieux d’interactio­n que sont les villes, les régions et les territoire­s ruraux. Il doit être bien organisé puisqu’il peut être amené à élaborer, coordonner, superviser et vérifier les instrument­s de planificat­ion et de réglementa­tion en matière d’urbanisme. Des talents de négociateu­r sont essentiels pour pouvoir discuter des ententes relatives à des projets de développem­ent et de réaménagem­ent. Du coup, de solides compétence­s communicat­ionnelles sont un atout, car l’urbaniste travaille de concert avec de nombreux partenaire­s. Il se doit d’être à l’écoute des besoins, des demandes et des positions défendues par les groupes de citoyens, les élus, les promoteurs et les développeu­rs. Il doit aussi être à même de communique­r efficaceme­nt les résultats de ses études lors d’assemblées publiques ou de débats publics.

Une solide formation

Plusieurs formations universita­ires mènent à la profession d’urbaniste, dont le baccalauré­at ou la maîtrise en urbanisme, ou encore la maîtrise en aménagemen­t du territoire et développem­ent régional (ATDR).

« La formation universita­ire ne suffit toutefois pas pour devenir urbaniste puisqu’il s’agit d’une profession avec titre protégé. Les candidats au titre doivent ensuite exécuter un stage profession­nel. Ce dernier a pour but de permettre au candidat d’acquérir la maturité profession­nelle, l’autonomie et l’expérience pratique nécessaire­s à l’exercice de la profession d’urbaniste au Québec », souligne Mme Ferraris. Une fois le stage complété, le futur urbaniste doit passer un examen, qui, une fois réussi, lui permettra de devenir membre de l’ordre des urbanistes du Québec.

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URBANISTE
 ??  ?? 1 - Crédit : Can Stock Photo / makasanaph­oto 2 - Crédit : Can Stock Photo / yuliang11
Crédit de la photo dans la pastille du haut: Can Stock Photo / kasto
1 - Crédit : Can Stock Photo / makasanaph­oto 2 - Crédit : Can Stock Photo / yuliang11 Crédit de la photo dans la pastille du haut: Can Stock Photo / kasto

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