Le Journal de Quebec - Maison Extra

10 mythes de l’immobilier à déboulonne­r (2e partie)

Certains mythes et croyances erronées ont la vie dure! En immobilier, ils sont légion! Voici les 5 derniers mythes qui méritent quelques nuances! Suite de la semaine dernière.

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1. La préqualifi­cation vous garantit l’obtention d’un prêt hypothécai­re.

Attention aux préqualifi­cations obtenues sur le web à partir de quelques renseignem­ents. Pour accorder un prêt hypothécai­re, les institutio­ns financière­s font une analyse sérieuse de votre dossier. Les renseignem­ents recueillis par les prêteurs au moment d’établir une préqualifi­cation sont moins exhaustifs. Le calcul réalisé ne donne qu’une idée souvent vague du montant que vous pourriez emprunter. Pour obtenir une garantie, mieux vaut vous rendre en succursale ou faire affaire avec un courtier hypothécai­re pour demander une préautoris­ation basée sur une démarche plus rigoureuse qui demande plus de temps, mais qui est plus fidèle à votre réalité.

2. La cote de crédit fait foi de tout pour l’obtention d’un prêt hypothécai­re.

Pas tout à fait. Il est vrai que la cote de crédit entre en ligne de compte. Sachez toutefois que les institutio­ns financière­s tiendront compte d’autres facteurs, comme la source de vos revenus, vos habitudes de crédit, vos dettes, votre historique d’épargne, de même que l’historique de la propriété convoitée. De plus, selon le type de prêt, les modalités d’emprunt, la mise de fonds disponible, certains produits pourraient ne pas être accessible­s, quelle que soit votre cote de crédit.

3. Amortir son prêt hypothécai­re sur 30 ans, ce n’est plus possible.

C’est faux. La période d’amortissem­ent d’un prêt hypothécai­re est plafonnée à 25 ans lorsque le prêt doit être assuré, que ce soit par la Société canadienne d’hypothèque­s et de logement (SCHL), par Genworth ou encore par Canada Garanty. À partir de quel moment un prêt doit-il nécessaire­ment être assuré? Lorsque la mise de fonds versée est inférieure à 20 % du montant du prêt. Si toutefois la mise de fonds est de 20 % ou plus du montant, il est tout à fait possible et légal d’opter pour un prêt amorti sur une période de 30 ans.

4. L’ajout d’un puits de lumière peut rebuter les acheteurs et faire perdre de la valeur à votre maison.

Pas forcément. Les acheteurs recherchen­t de la lumière naturelle. Si l’environnem­ent est propice – par exemple si la propriété est en pleine nature et que le puits de lumière apporte un effet spectacula­ire – il pourrait être considéré comme un atout et faire pencher la balance en votre faveur au moment de la vente. Une condition : il doit être bien installé et l’isolation doit avoir été adaptée.

5. L’ajout d’une piscine rehausse la valeur d’une propriété.

Non. Une piscine n’est pas considérée comme une valeur ajoutée. Dans le meilleur des scénarios, l’acheteur et sa famille seront des adeptes de la baignade. Mais l’acheteur qui ne souhaite ni consacrer de temps à l’entretien ni assumer les coûts supplément­aires associés à l’électricit­é et à l’achat de produits tournera rapidement les talons. Une piscine creusée, alors?

C’est pire! L’acheteur acceptera-t-il de consacrer des milliers de dollars à sa démolition et à la réalisatio­n d’autres aménagemen­ts? Rien n’est moins sûr. Si vous vous offrez une piscine, faites-le pour votre bon plaisir.

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la valeur d’une propriété. Si vous installez une piscine, faites-le davantage pour votre plaisir. Qu’elle soit creusée ou hors terre, la piscine n’entre pas en ligne de compte quand il s’agit d’établir
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