Le Journal de Quebec - Weekend

Prête pour l’aventure de LA VOIX

La nouvelle est tombée il y a quelques jours: Isabelle Boulay sera l’un des quatre coachs de la deuxième saison de La Voix, l’hiver prochain. Pour l’interprète adorée des Québécois, ce mariage va de soi, elle qui mentionne être fascinée par les voix humai

- Raphaël Gendron-Martin Agence QMI

Lorsqu’on l’a jointe au téléphone, Isabelle Boulay passait quelques jours à Matane, dans sa région natale chérie. Alors qu’elle partait pour l’Europe, le mois dernier, la chanteuse a reçu un appel de Stéphane Laporte. Il lui demandait si elle voulait être de l’aventure de La Voix.

Un petit coup d’oeil à son calendrier des prochains mois et Isabelle donnait son accord. «Je suis chanceuse, car j’ai des spectacles en Europe et au Québec cet automne. Mais les enregistre­ments de l’émission tombent exactement durant mes moments de congé.»

PREMIER CONTACT

Lorsque vient le temps de parler «voix», Isabelle devient on ne peut plus volubile. «Je me souviens de la première fois que j’ai entendu la voix de Laurence Jalbert. Je ne l’avais jamais vue, je ne la connaissai­s pas. Là, j’entends cette voix-là. Je me dis: mon dieu, qui est- ce? Et je découvre qu’elle vient de Gaspésie.» Dans une voix, Isabelle mentionne qu’il y a toute l’empreinte de la personne. «Ce que je trouve intéressan­t dans le fait de ne pas voir les gens qui chantent [comme dans les auditions à l’aveugle dans La Voix], c’est que tu es connecté à l’essentiel. T’entends un coeur qui chante. Une voix, c’est le premier contact que t’as avec une personne.» Quand elle a donné naissance à son fils, Isabelle hésitait entre deux prénoms. «Mais avant de le voir, j’ai entendu sa voix. Tout de suite, j’ai dit: c’est Marcus. C’est ce que j’aime dans ce principe-là. T’entends quelque chose, ça t’émeut. Tu te retournes et tu rencontres quelqu’un, la personne qui porte cette voix-là. Sa voix, c’est comme toute l’histoire de sa vie. Une voix est influencée par plein de facteurs environnan­ts. C’est une empreinte, comme un instantané.»

«La voix de quelqu’un, je pense que c’est l’une des choses qui m’interpelle le plus, même si ce n’est pas une voix chantée. Je suis sensible aux voix parlées.»

UNE NÉCESSITÉ

Isabelle Boulay a toujours aimé chanter, mais c’est lorsqu’elle s’est aperçue que sa voix avait un effet sur les gens qu’elle a pensé à en faire un métier. «Chanter, pour moi, c’est quelque chose d’absolument nécessaire. Quand t’as goûté à la rencontre avec le public, t’as quelque chose d’autre qui te lie aux gens.»

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PHOTO D’ARCHIVES

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