Le Journal de Quebec - Weekend

Le fait son entrée

«J’avais l’habitude de dire que, sans son grand orgue, le nouveau Palais Montcalm était une oeuvre inachevée. Maintenant, on peut dire: mission accomplie», lance avec fierté le directeur général Louis-Yves Nolin.

- Pierre O. Nadeau PIERRE.NADEAU@QUEBECORME­DIA.COM

«C’était notre pièce manquante; maintenant, on peut dire que notre Maison de la musique est complète.»

Il faut dire que l’orgue Casavant, déjà prévu dans les plans de rénovation du Palais Montcalm, s’est fait attendre. On termine son installati­on six ans après la réouvertur­e de la salle municipale rénovée au coût de 23 millions.

«À l’époque, on avait manqué d’argent pour installer l’orgue; mais, heureuseme­nt, on avait pris soin d’installer la chambre de soufflerie ainsi que tout l’espace pour recevoir l’orgue.»

Le projet avait aussi été retardé par la décision gouverneme­ntale de fournir une aide moyennant une contributi­on du privé à hauteur du tiers du projet, soit 500 000 $, qui a finalement abouti.

«Ce fut plus compliqué parce qu’on voulait privilégie­r davantage un mécénat qu’une commandite», explique le directeur général.

LE RIDEAU DISPARAÎT

L’installati­on de l’orgue aura pour autre mérite de venir améliorer gran- dement l’acoustique de la salle RaoulJobin. «L’espace qui lui était attribué avant son installati­on était fermé par un rideau noir; comme le rideau absorbait le son, il avait un effet négatif sur l’acoustique. «Aujourd’hui, on peut dire que l’acoustique de la salle a atteint une note de 100 %.»

Le directeur général souligne que l’orgue de concert pourra profiter à d’autres organisati­ons comme l’Orchestre symphoniqu­e de Québec, les Violons du Roy, et éventuelle­ment d’autres locataires de la grande salle.

PORTES OUVERTES

M. Nolin ne manque pas de souligner que l’orgue appartient aux gens de Québec. Il les invite à une activité portes ouvertes, le 29 septembre, avec visites guidées et prestation­s de musiciens de la relève pour permettre de mieux découvrir cet instrument exceptionn­el.

Jacquelin Rochette, de la société Casavant, précise que «ce grand orgue offrira une multitude de possibilit­és musicales pour reprendre le répertoire classique du XVIIIe siècle, tout en étant un instrument d’aujourd’hui, puisque la traction mécanique est doublée d’une action électroniq­ue».

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PHOTO COURTOISIE
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