Le Journal de Quebec - Weekend
ACCUEIL GLACIAL POUR DIANA
PARIS | (AFP) Tête légèrement inclinée, sourire en coin: 16 ans après sa disparition tragique, Diana, princesse de coeur des Britanniques et l'une des femmes les plus célèbres au monde, revit sur grand écran sous les traits de Naomi Watts.
Le biopic signé de l'Allemand Oliver Hirschbiegel a été plutôt mal reçu par les critiques britanniques. Le Times de Londres a salué la prestation de Naomi Watts tout en jugeant le film «atroce et intrusif». «Pauvre princesse Diana», a pour sa part tranché le Guardian. «La vérité, c'est que 16 ans après ce terrible jour de 1997, elle est morte une seconde fois.»
AMOUR SECRET
Dans son film, Oliver Hirschbiegel s'est concentré sur les deux dernières années de Lady Di, et plus précisément sur sa supposée «histoire d'amour» secrète avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan, incarné par Naveen Andrews.
Son aventure sulfureuse avec l'Égyptien Dodi Al-Fayed (interprété par Cas Anvar) n'aurait été que mascarade. Le scénariste Stephen Jeffreys s'est notamment inspiré du best-seller de Kate Snell, recrutée comme consultante sur le tournage, Le dernier amour de Diana.
«Bien entendu, nous avons aussi laissé libre cours à notre imagination, mais nous avons cherché à nous rapprocher de ce que nous pensions être son état d'esprit», dit le producteur Robert Bernstein.