Le Journal de Quebec - Weekend
AU TOUR DES AMERICAINS
Après la soirée des Gémeaux chez nous, c’est au tour des Américains de récompenser le travail des artisans de la télévision à heure de grande écoute. La 65e soirée des Emmy Awards sera présentée en grande pompe ce dimanche. Voici les grandes lignes de ce
Pour plusieurs, Neil Patrick Harris a longtemps été le jeune docteur Doogie Howser, un adolescent surdoué qui, à 14 ans, devenait médecin dans un grand hôpital. Après une décennie plus tranquille du milieu des années 90 où il a multiplié les apparitions au petit et au grand écran sans grand éclat et a participé à quelques shows musicaux sur Broadway, il est revenu en force en 2005 en incarnant le séducteur Barney Stinson dans la populaire comédie How I Met Your Mother. Acteur aux multiples talents, Neil Patrick Harris chante, danse et n’hésite pas à faire de l’humour, même grinçant. Lors de la 82e soirée des Oscars en 2010, il avait chauffé la salle avec un numéro «broadwayesque». Pour présenter les deux coanimateurs, il avait chanté devant un parterre de vedettes que «le botox n’allait pas sans eux». Une réplique qui avait été bien accueillie venant de la bouche d’un artiste qui avait fait dans l’autodérision lors de l’animation des Emmy en 2009.
L’année dernière, il a animé pour une quatrième fois la soirée des Tony Awards, qui récompense les artisans de la scène. Le numéro d’ouverture, dont il était aussi l’idéateur, était hallucinant. Pas étonnant que les Emmy l’aient rappelé.
Et, même si j’adore Ellen DeGeneres, il ne serait pas surprenant qu’Harris se retrouve à l’animation des prestigieux Oscars dans un futur pas si lointain.
Peu d’artistes ont tout ce qu’il faut pour animer un gala avec autant d’assurance et d’originalité en ayant le juste ton. Ellen l’a. Tina Fey et Amy Poehler aussi. Et Neil Patrick Harris remplit très bien le mandat.