Le Journal de Quebec - Weekend

JE POURSUIS MA ROUTE EN 13 MORCEAUX

- JE M’Y PERDS

«Je l’avais écrite pour mon troisième album, pour mon petit gars qui était né depuis pas longtemps. Mais dans le style d’arrangemen­t, elle ne collait pas à l’album et on l’avait mise de côté. C’est le signe qu’une chanson n’est jamais perdue. C’est une des premières qu’on a réalisées pour ce projet-là et ç’a donné le ton. Je crois qu’elle a été pendant six semaines numéro un au palmarès de l’ADISQ. C’était mon record.»

PEU M’IMPORTE

«La première chanson qu’on a coécrite les trois gars ensemble [avec Sébastien et Jay Lefebvre]. On voulait une road song. Le gars part à l’aventure, il oublie ses problèmes. C’est de quoi de positif.»

LE PONT DE L’ARCHEVÊCHÉ

«Ça résume bien la journée où j’ai demandé ma blonde en mariage, à Paris, il y a trois ans. Sur ce pont-là, les amoureux mettent des cadenas et jettent la clé dans l’eau. C’est un geste symbolique. Avant que ma blonde vienne me rejoindre à Paris, au lieu de magasiner une bague, j’ai été magasiner un cadenas. Haha!»

LA FORCE DE TOMBER

«Quand je suis parti en tournée faire les premières parties de Véronic DiCaire, en France, je me suis inspiré de ce qui passait à la radio là-bas.»

JE N’ABANDONNER­AI PAS

«Quand on a présenté ce qu’on avait à Josélito Michaud, je pensais que l’album était fini. Mais il m’a dit de retourner à la table de travail. “À ta place, je n’abandonner­ais pas”, m’a-t-il dit. J’ai gardé ça en tête. Comme directeur artistique de l’album, Josélito a été un gros plus.»

CE QUE TU VEUX

«C’est une chanson que je n’avais même pas écrite pour moi. C’était une commande d’un autre artiste qui voulait une pièce sur une peine d’amour. Mais quand je l’ai finie, j’ai décidé de la garder pour moi. Je crois qu’elle va faire un bon single. »

JE POURSUIS MA ROUTE

«Une autre chanson écrite en France, à la suite de mes voyages là-bas. C’est finalement devenu le titre de l’album, car

pour souligner mes 10 ans de carrière et mon quatrième disque, je trouvais que c’était le meilleur titre.»

TU ES TOUT

«Une chanson écrite pour mon petit gars qui a viré en chanson d’amour. Je voulais faire un duo et Sébastien [Lefebvre], avec ses contacts en France, a trouvé la chanteuse Elisa Tovati. C’est une actrice et chanteuse française très connue là-bas, mais zéro ici. Elle a enregistré ses paroles en France. Je ne l’ai encore jamais rencontrée. Elle était aussi en production d’album et elle nous a demandé d’utiliser la chanson pour son disque, qui va sortir d’ici la fin de l’année.»

DEPUIS QU’ON EST DES HOMMES

«L’histoire d’un gars qui parle à son meilleur ami d’enfance. Il lui dit que même s’ils ne se parlent pas souvent, il est toujours là pour lui. Il y a beaucoup de nostalgie dans cette chanson-là. Après l’adolescenc­e, on ne voit pas le temps passer. On devient un homme, puis un père de famille. Je suis un grand nostalgiqu­e. On dirait que des fois, je m’ennuie d’être un petit gars qui jouait au hockey dans les ruelles.»

MARILYN

«Ma chanson humoristiq­ue de l’album. Ma blonde regardait l’émission The Real Housewives avec des femmes de 30 ans refaites de la tête aux pieds. Marilyn est la fille comme ça, super belle, mais qui se trouve plein de défauts. Elle a tout refait, alors que c’est plutôt l’intérieur qu’elle aurait dû changer.»

EMMÈNE-MOI

«On a coécrit la chanson les trois gars ensemble. Quand on est dans une vieille relation, on prend pour acquis qu’on s’aime et qu’on est ensemble. Cette chanson-là parle de nostalgie de vieux couple. Je me suis beaucoup inspiré d’un couple d’amis que je connais. Personnell­ement, même si mon couple dure depuis 14 ans, tout va bien. On a un petit bonhomme de six ans et on ne s’est jamais perdus à travers tout ça. Ça continue de bien aller et j’espère que ça va durer jusqu’à la fin des temps.»

LAISSE-MOI PAS SEUL

«Je voulais toucher à la dépression. Je ne l’ai jamais vécue, mais quelqu’un que je connais est passé par là. C’est tellement tabou et tu te rends compte que ce n’est pas tout le monde qui comprend que c’est une maladie. C’est ce que j’ai voulu exprimer avec cette chanson. Ce n’est pas le reflet de l’album, qui est quand même joyeux. Mais je crois qu’elle va faire du bien aux gens qui l’ont vécue.»

HOME SWEET HOME

«Je voulais l’écrire depuis longtemps, raconter comment je me sentais chez nous, dans la maison où j’ai grandi, au Nouveau-Brunswick. Ça fait 10 ans que je suis parti de chez moi et même si ma vie est ailleurs, mon coeur reste tout le temps là. C’est une chanson de six minutes qui ne sera jamais un extrait radio, mais je tenais à l’avoir sur l’album.»

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