Le Journal de Quebec - Weekend

UN RETOUR QU’ELLE SAVOURE

Plus d’un an après avoir effectué son grand retour sur scène, Marie-Lise Pilote est très heureuse de sa décision. «Revenir après autant d’années d’absence, il ne fallait pas que je me pète la gueule», dit celle qui a réconforté les gens dans presque 100 s

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2000, remarque-t-elle. À mon époque, quand je tournais, il y avait dix spectacles d’humour qui tournaient en même temps. Cette année, il y en a 44! Ça change énormément le portrait.»

PUBLIC VARIÉ

«Les gens n’ont pas plus d’argent pour aller voir des spectacles qu’avant. S’ils vont voir deux spectacles d’humour par année, c’est beau. Là, ils ont l’embarras du choix, alors oui, tu te demandes s’il va toujours y avoir un public pour toi.»

Finalement, elle n’avait pas à s’inquié- ter. Son spectacle Réconforta­nte s’est promené un peu partout en province et l’humoriste approche bientôt les 100 représenta­tions. «Ce qui me rend énormément heureuse, c’est que mon public est toujours aussi varié qu’avant. J’ai toujours eu un public de 7 à 77 ans et ça n’a pas changé. Je me demandais si mon public avait vieilli. Il y a des grands-mères qui viennent me voir, mais elles amènent leur fille, leur petite fille. J’ai même eu des gangs de gars. C’est un public très large.»

VISUEL ÉPURÉ

Dans quelques jours, Marie-Lise présentera ses septième et huitième représenta­tions à Montréal. Depuis la première médiatique, en novembre 2012, la facture visuelle du spectacle a nettement changé. «Pour la deuxième année de tournée, j’ai décidé de faire un show plus léger. J’ai enlevé beaucoup de visuel pour que les gens se concentren­t plus sur ce que je dis. Ça fait une facture bien différente. Quand tu recommence­s un spectacle après des années, t’en mets beaucoup. Parce que tu n’as pas confiance, tu as peur de ne pas assez en donner. Mais je me suis rendu compte qu’en épurant comme ça, on gardait la crème. Le visuel déconcentr­ait beaucoup, au début. Là, c’est plus direct.»

Très active sur internet, Marie-Lise s’est beaucoup servie des commentair­es de ses admirateur­s sur Facebook pour apporter différente­s améliorati­ons au spectacle. «Facebook, c’est formidable pour ça. Il n’y avait pas ça à mon époque! Les gens se parlent du spectacle, je reçois des commentair­es. C’est intéressan­t d’entendre les gens.»

Elle qui s’est autoprocla­mée «réconforta­n-

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