Le Journal de Quebec - Weekend

LE QUÉBEC A ÉTÉ SA DEUXIÈME

NAISSANCE

- Lara Fabian Raphaël Gendron-Martin Le Journal de Montréal

LE SAPIN A DES BOULES

«Avec mon fils, on regarde toujours Le père Noël a des boules... Oups, Le sapin a des boules. Haha! On le regarde à chaque année. C’est un classique. On rit autant. La scène avec le chat et tout le reste. Il est bien doublé, en plus.»

LE MIRACLE DE LA 34e RUE

«C’est aussi un classique. J’aurais aimé faire le père Noël là-dedans.»

MAMAN, J’AI RATÉ L’AVION

«J’aurais voulu faire le petit Macaulay Culkin. Ou encore un des vilains. Le grand mince, il est payant, lui! On a acheté le coffret des films. Le troisième est vraiment mauvais.»

DR SEUSS: LE GRINCHEUX QUI VOULAIT GÂCHER NOËL

«C’est dans ce film que j’ai entendu la chanson Where Are You, Christmas?. J’aurais aimé faire Jim Carrey. C’est vraiment un bon film. Le grincheux est loin de moi, mais je suis content quand il devient gentil à la fin.»

ELF

«Je me serais vu faire le personnage de Will Ferrell. Quand il se retrouve pour la première fois au centre-ville, c’est très drôle.»

Sur l’album de Joël Legendre, un duo ne passe pas inaperçu: celui avec Lara Fabian. C’est le comédien qui, sur un coup de tête, a décidé de contacter l’interprète pour lui demander si elle acceptait de chanter avec lui. La réponse ne s’est pas fait attendre. Lara acceptait, à condition de pouvoir faire le duo à distance, elle qui habite en Belgique depuis quelques années.

Le Journal a pu s’entretenir pendant quelques minutes avec la chanteuse, qui parle toujours avec autant d’amour du Québec.

Pourquoi avoir accepté d’enregistre­r le duo Douces nuits de Noël avec Joël Legendre?

«J’aime Joël depuis toujours. Je suis fan de l’artiste qu’il est, mais aussi de l’être humain extraordin­aire qu’il est. J’ai vraiment beaucoup d’admiration et d’affection pour cette personne que je trouve fabuleuse. Il avait déjà fait un duo magnifique avec Julie Massicotte et j’avais trouvé ça tellement beau, cette voix, son intention. On dit souvent que dans la voix des gens, il y a leur âme. C’est vraiment une très belle âme qu’il a.»

Dans ce morceau, vous y chantez «Je suis loin de tout, mais mon coeur reste à vous». Ces paroles semblent avoir été écrites pour vous, par rapport au Québec. Qu’en dites-vous?

«C’est sûr que toutes les chansons qui parlent du fait de rentrer chez soi me relient inéluctabl­ement à ce que j’ai choisi, il y a 20 ans. On dit toujours qu’on peut naître deux fois. Une fois à l’endroit où l’on naît pour vrai, parce qu’on ne le choisit pas. La deuxième fois, c’est l’endroit où l’on choisit d’aller. Pour moi, le Québec, c’est un peu ça. Ç’a été ma seconde naissance.»

Avez-vous beaucoup pensé au Québec au cours des dix dernières années?

«Oui et j’ai essayé d’y revenir souvent. C’est le premier voyage que j’ai fait faire à ma fille. Pour moi, ç’a toujours été un endroit très symbolique où revenir, un endroit où j’allais me ressourcer. J’ai pris quelques fois un billet d’avion pour aller me mettre la tête dans les Laurentide­s, sans le dire à personne. Je voulais toucher cette terre et garder un lien très précieux avec elle.»

Êtes-vous maintenant installée en Belgique pour de bon?

«C’est tellement dur à dire. Je suis tout le temps en train de regarder sur les sites immobilier­s. Je cherche où je pourrais trouver ma place [au Québec]. Même si ce n’était pas pour y revenir définitive­ment, j’aimerais avoir un endroit où aller quand j’ai un mois de vacances, quand je passe l’été avec ma fille, où elle peut décrocher de l’école. Avoir un endroit sur cette terre que je sens un peu comme ma racine. Ça reste toujours un peu dans mon coeur.»

Vous avez dû annuler plusieurs concerts en raison de problèmes auditifs. Comment va la santé en ce moment?

«J’avais perdu presque 70 % de mon audition [en raison d’un accident durant un spectacle, l’an dernier] et ça s’est beaucoup amélioré, en un an. Je ne suis pas encore tout à fait guérie, mais je dirais que c’est un mauvais souvenir, maintenant. Ç’a été très instructif pour mes capacités de résilience et de guérison. [...] J’ai été arrêtée huit longs mois, dont trois mois dans le silence obligatoir­e, dans des caissons à oxygène. Ç’a été rock ‘n’ roll! Mais ça m’a beaucoup appris. La chanson que j’ai faite avec Joël, c’était la première fois que je retournais en studio. C’était un beau cadeau.»

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Joël Legendre a doublé des dizaines, voire centaines, de longs-métrages. Mais en parcourant la liste, on ne retrouve qu’un téléfilm de Noël: Rudolph, le petit renne au nez rouge: Le film, sorti en 1998. Nous avons demandé au comédien quels films du...
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