Le Journal de Quebec - Weekend
La famille de Julie
Les beaux Noëls nous fera découvrir de nouveaux personnages, dont Annie, la soeur de Julie, campée par Geneviève Brouillette. Cette dernière débarquera chez les Matte avec son chum, un bon à rien prénommé Denis, incarné par Normand D’Amour. Nous avons discuté avec les deux acteurs de leurs nouveaux rôles. Normand D’Amour est particulièrement fier de camper Denis, le vaut-rien des Beaux Noëls. «C’est un gars qui s’essaie tout le temps, explique le comédien. Il ne veut pas travailler dans la vie. Donc il fait des passes… Je n’ai jamais joué ce genre de personnage. Je suis très content d’avoir cette chance. Je suis comme un poisson dans l’eau.» Comme plusieurs Québécois, Normand D’Amour est tombé sous le charme des Beaux malaises en début d’année. «C’est très bien écrit. Martin nous fait rire, mais il réussit aussi à nous toucher. Quand il va rencontrer un de ses fans malades en phase terminale à l’hôpital, pis qu’on le voit brailler dans son char après, c’est vraiment venu me chercher. Il va loin, pis ça marche, parce que c’est bien fait.» Normand D’Amour admet que Noël peut être propice aux malaises, mais quand on lui demande s’il a déjà reçu un cadeau plutôt mal choisi, il fait signe que oui, mais refuse d’en dire davantage, voulant préserver l’anonymat du responsable. «Voilà pourquoi à Noël, les cadeaux… Moins on m’en donne, mieux c’est. J’ai tellement tout ce qu’il me faut dans la vie. Fais-moi une accolade en partant. C’est amplement suffisant.»
Geneviève Brouillette a beaucoup aimé la première saison des Beaux malaises, qu’elle a regardée assidûment au petit écran. «C’est brillant, dit-elle. J’aime ce type de comédie. J’aime le niveau de jeu, la signature de Martin... Tout est dans la vérité. Ce n’est jamais gros. Ce n’est jamais des affaires qu’on voit venir de loin. C’est plus subtil.» Dans Les beaux Noëls, Geneviève incarne la soeur aigrie de Julie (Julie Le Breton). «Elle est amère parce qu’elle a moins bien réussi sa vie», observe la principale intéressée. Julie Le Breton fait écho aux commentaires de Geneviève, avec qui elle jouait dans
Mauvais karma: «Annie est un peu envieuse de mon bonheur. Elle est toujours fâchée... Des fois les dynamiques entre soeurs peuvent être conflictuelles… Elles s’aiment, elles sont contentes l’une pour l’autre, mais la jalousie est présente.» Dans Les beaux Noëls, Geneviève Brouillette retrouve également Francis Leclerc, qui l’avait dirigée dans la série beaucoup plus dramatique Apparences de Serge Boucher. «Sur Apparences, on n’arrêtait pas de niaiser entre les prises, alors que le sujet s’y prêtait beaucoup moins, raconte la comédienne. Dans Les beaux malaises, il est dans son élément.»