Le Journal de Quebec - Weekend

ROMÉO ET JULIETTE

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«Je voulais faire l’École de théâtre bien avant d’avoir le rôle de Juliette, confie-t-elle. C’est là-bas que je me suis vraiment découverte. Ça m’a donné une crédibilit­é comme interprète et beaucoup d’outils pour aborder les projets différents. Je n’ai jamais cru que ma carrière pourrait s’arrêter à cause de ça, au contraire. En ce moment, j’ai la confirmati­on que j’ai fait le bon choix.»

À peine sortie, elle a décroché un rôle dans Blue Moon, une série diffusée par Club Illico. Charlotte Aubin y joue le rôle de Cassandra, la plus jeune de l’escouade, une fille «très dure qui essaie de se couper de ses émotions. Elle n’a pas toujours fait de bons choix et elle est en quête de vérité».

Charlotte Aubin évolue aux côtés de Karine Vanasse et de Caroline Dhavernas, deux habituées des plateaux. «On ne sent jamais le clivage entre leur expérience et celle que, moi, je n’ai pas encore. Je me suis toujours sentie épaulée, ç’a été une expérience magnifique», a commenté l’actrice.

UN FILM SUR LE PRINTEMPS ÉRABLE

Cette année, Charlotte Aubin retournera également au grand écran. Elle sera du long métrage Comédie 9, de Stéphane E. Roy, dont neuf segments seront réalisés par autant de réalisateu­rs différents.

Elle campera également une des quatre étudiantes dans le film Ceux qui font les révolution­s à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau, inspiré du printemps érable. En 2012, Charlotte Aubin confie être allée «au

Lors de l’entrevue, Charlotte Aubin revient sur son expérience dans Roméo et Juliette, alors qu’elle n’avait que 14 ans. Elle avait été choisie parmi 10 000 jeunes.

«C’était ma première immersion dans le milieu du cinéma, et les rencontres que j’y ai faites ont été fabuleuses. On dirait que j’avais une candeur à ce moment qui faisait en sorte que ça ne me stressait pas du tout.»

«J’ai découvert que c’était un métier d’équipe, a-t-elle ajouté. J’ai découvert la grande Jeanne Moreau, qui a été une alliée sincère pendant le tournage. J’ai correspond­u avec elle après. Elle m’a appris beaucoup sur ce métier-là.»

D’autres projets sont sur la table pour Charlotte Aubin dans la prochaine année. Mais, dans ce métier imprévisib­le, même si les projets ne viennent pas, elle est bien déterminée à se les créer.

«Je suis contente de ce qui se passe. J’ai le goût de prendre soin de ce métier, de prendre mon temps. J’ai envie de faire du cinéma, de la télé, de la création, de la mise en scène, de scénariser; je suis une workaholic. Je suis attachée au Québec, mais je rêve d’une carrière européenne également.»

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