Le Journal de Quebec - Weekend
Comme des bêtes
∂ Avec Comme des bêtes, Minions!
Et ce n’est pas un hasard, car l’équipe formée des producteurs Chris Meledandri, Janet Healy, du réalisateur Chris Renaud ainsi que des scénaristes Cinco Paul et Ken Daurio, Brian Lynch est celle derrière les succès des Minions et de la franchise Détestable moi. On retrouve donc ce même esprit de légèreté, de délire familial et d’amusement efficace.
Tout débute avec Max (doublé, en version originale, par Louis C.K.), un chien qui adore Katie (Ellie Kemper), sa propriétaire. Le sentiment est d’ailleurs réciproque jusqu’au moment où Katie a la très mauvaise idée d’accueillir Duke (Eric Stonestreet), un chien trouvé dans un refuge. La jalousie s’installe immédiatement, Duke étant un tantinet désagréable, lui qui tient à faire sa place au sein de son nouveau foyer.
L’immeuble dans lequel habitent donc Max et Duke est peuplé d’une faune aussi amusante que bigarrée. Chloé (Lake Bell), la chatte ultra snob, Gidget (Jenny Slate), une femelle de race poméranienne secrètement amoureuse de Max, Buddie (Hannibal Buress), un chien-sau- cisse à l’humour particulier ainsi que Mel (Bobby Moynihan), un pug complètement dingue, sont quelques-uns des autres animaux avec lesquels Max interagit. Car, dès que leurs propriétaires partent au travail, tous ces amis à quatre pattes ou à deux ailes mènent leur propre vie.
C’est là que ça se gâte. En raison d’une dispute, Max et Duke se perdent dans les rues de New York. Dieu merci, ils font la rencontre de Snowball (Kevin Hart), un lapin complètement dément, meneur du groupe des «animaux de compagnie abandonnés», bien décidé à se venger.
L’intrigue de Comme des bêtes nous entraîne donc dans les égouts de la Grosse Pomme, à travers des appartements (celui, notamment, dans lequel habite un caniche grand organisateur de «partys»), et dans des ruelles peuplées de chats particulièrement menaçants, le tout dans une bonne humeur des plus contagieuses.
Comme dans Détestable moi, l’histoire ne sert pas principalement à livrer un message, mais à faire rire les spectateurs, quel que soit leur âge (les adultes y trouveront leur compte).
Course contre la montre – il faut que Max et Duke regagnent leur domicile avant le retour de Katie –, Comme des bêtes bénéficie d’un rythme soutenu, d’un visuel dynamique (les gratte-ciel et l’environnement de New York sont rendus avec inventivité) et d’une 3D agréable, bien que facultative. Ah, oui! Et nous avons même droit à un court-métrage des Minions en introduction, qui trouvera son explication dans le film!