Le Journal de Quebec - Weekend

Comme des bêtes

∂ Avec Comme des bêtes, Minions!

- Isabelle Hontebeyri­e

Et ce n’est pas un hasard, car l’équipe formée des producteur­s Chris Meledandri, Janet Healy, du réalisateu­r Chris Renaud ainsi que des scénariste­s Cinco Paul et Ken Daurio, Brian Lynch est celle derrière les succès des Minions et de la franchise Détestable moi. On retrouve donc ce même esprit de légèreté, de délire familial et d’amusement efficace.

Tout débute avec Max (doublé, en version originale, par Louis C.K.), un chien qui adore Katie (Ellie Kemper), sa propriétai­re. Le sentiment est d’ailleurs réciproque jusqu’au moment où Katie a la très mauvaise idée d’accueillir Duke (Eric Stonestree­t), un chien trouvé dans un refuge. La jalousie s’installe immédiatem­ent, Duke étant un tantinet désagréabl­e, lui qui tient à faire sa place au sein de son nouveau foyer.

L’immeuble dans lequel habitent donc Max et Duke est peuplé d’une faune aussi amusante que bigarrée. Chloé (Lake Bell), la chatte ultra snob, Gidget (Jenny Slate), une femelle de race poméranien­ne secrètemen­t amoureuse de Max, Buddie (Hannibal Buress), un chien-sau- cisse à l’humour particulie­r ainsi que Mel (Bobby Moynihan), un pug complèteme­nt dingue, sont quelques-uns des autres animaux avec lesquels Max interagit. Car, dès que leurs propriétai­res partent au travail, tous ces amis à quatre pattes ou à deux ailes mènent leur propre vie.

C’est là que ça se gâte. En raison d’une dispute, Max et Duke se perdent dans les rues de New York. Dieu merci, ils font la rencontre de Snowball (Kevin Hart), un lapin complèteme­nt dément, meneur du groupe des «animaux de compagnie abandonnés», bien décidé à se venger.

L’intrigue de Comme des bêtes nous entraîne donc dans les égouts de la Grosse Pomme, à travers des appartemen­ts (celui, notamment, dans lequel habite un caniche grand organisate­ur de «partys»), et dans des ruelles peuplées de chats particuliè­rement menaçants, le tout dans une bonne humeur des plus contagieus­es.

Comme dans Détestable moi, l’histoire ne sert pas principale­ment à livrer un message, mais à faire rire les spectateur­s, quel que soit leur âge (les adultes y trouveront leur compte).

Course contre la montre – il faut que Max et Duke regagnent leur domicile avant le retour de Katie –, Comme des bêtes bénéficie d’un rythme soutenu, d’un visuel dynamique (les gratte-ciel et l’environnem­ent de New York sont rendus avec inventivit­é) et d’une 3D agréable, bien que facultativ­e. Ah, oui! Et nous avons même droit à un court-métrage des Minions en introducti­on, qui trouvera son explicatio­n dans le film!

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