Le Journal de Quebec - Weekend
« J E CO NNAIS M ES FO RC ES »
– SELENA GOMEZ
Star des réseaux sociaux avec ses 87 millions d’abonnés sur Instagram, actrice chouchou de la filière Disney et ancienne blonde de Justin Bieber, Selena Gomez procurera au Festival d’été sa plus brillante touche de glamour de son édition 2016 quand elle montera sur la scène des plaines d’Abraham, lundi soir.
Même si elle n’aura que 24 ans le 22 juillet, on a parfois l’impression que Selena Gomez fait partie du décor hollywoodien depuis toujours. Il faut dire que les moindres faits et gestes de la Texane, révélée au monde il y a 10 ans pour son rôle dans la sitcom Les sorciers de Waverly
Place, font les choux gras de la presse à potins. Ses rapports avec le Biebs sont encore scrutés à la loupe, deux ans après leur rupture.
Mais Selena Gomez n’est pas qu’une starlette juste bonne à générer des clics. Lancé l’an dernier, son second album solo, Revi
val, a été fort bien reçu par la critique et il a prouvé que Gomez était une artiste à prendre au sérieux.
« Revival a été un tournant pour moi. C’était le premier album que je produisais et j’étais davantage impliquée dans l’écriture», a confié la chanteuse dans une entrevue réalisée par courriel avec Le Journal.
Voici ce que Selena Gomez avait à nous dire, à quelques jours de sa première visite à Québec en carrière.
Est-ce que le titre de ton album ( Revi
val – renaissance en français) reflète l’état d’esprit dans lequel tu étais lors de l’enregistrement?
«Au beau milieu de l’enregistrement, je n’étais pas certaine d’avoir trouvé une ligne directrice. J’ai décidé de partir au Mexique avec toute mon équipe pour nous regrouper et trouver l’inspiration. C’est là que nous avons créé la chanson-titre et que nous avons trouvé l’esprit de l’album.»
Lors de la parution de tes premiers albums, en particulier ceux avec ton groupe The Scene, certaines critiques ont dit que ta voix était ton point faible. Est-ce un aspect sur lequel tu as travaillé depuis?
«J’ai trouvé ce qui me convient le mieux pour ma voix et sa portée. Je connais mes forces et je sais aussi que je peux exprimer de l’émotion et du coeur. J’espère que ça paraît.»
Tu es dans l’oeil du public depuis ta jeunesse, pour le meilleur et pour le pire. Comment composes-tu avec le fait d’être une célébrité?
«J’ai choisi cette vie comme carrière, alors je ne vais pas me plaindre de ses inconvénients.»
Mais as-tu quand même déjà songé à faire autre chose?
«J’ai beaucoup de centres d’intérêt, notamment la cuisine. Je l’ai dit souvent, mais si un jour tout doit s’arrêter, je serai heureuse de retourner au Texas pour y vivre une vie normale.»
Dans le film The Big Short, tu fais un amusant caméo dans lequel tu expliques des concepts économiques complexes. Comment était l’expérience?
«J’ai adoré, surtout que je suis une fan du réalisateur Adam McKay. La première fois que j’ai lu mon bout de scénario, je n’avais aucune idée de la signification de ce que j’allais raconter à la caméra. Il a fallu qu’on m’explique.»
Récemment, tu as craqué sur scène, au Centre Bell, quand tu as vu toutes ces affiches «We Are Worth It» brandies par des fans. Qu’est-ce que ça signifiait pour toi?
«C’était un si beau moment pour moi. Je crois profondément au message de ma chanson Who Says (qui porte sur la confiance en soi) et en voyant mes fans décupler la puissance de la pièce, je n’ai pu contenir mes émotions.»
Selena Gomez en concertsur les plaines d’Abraham le 11 juillet à 21 h 30.