Le Journal de Quebec - Weekend
LE DERNIER VOYAGE D’ALICE AU PAYS DES ZOMBIES
Pour ce sixième et tout dernier long métrage de la populaire franchise Resident Evil, Milla Jovovich et Ali Larter se sont envolées vers l’Afrique du Sud, où le réalisateur Paul W. S. Anderson les attendait avec quelques surprises… et des zombies à gogo!
L’intrigue de ce Resident Evil: L’ultime
chapitre demeure secrète, personne ne voulant gâcher le plaisir de la découverte aux amateurs, fidèles à la franchise cinématographique depuis maintenant 15 ans et à la saga de jeux vidéo depuis… 1996!
La seule chose qu’on sait, c’est que ce nouvel opus démarre juste après les événements vus dans Resident Evil: Le châ
timent, en 2012. Alice (Milla Jovovich) est désormais la seule survivante et doit retourner à Racoon City afin de se mesurer une dernière fois à la Umbrella Corporation.
NOSTALGIE…
«Lorsque nous avons tourné le premier volet, nous n’étions qu’un groupe d’admirateurs du jeu Resident Evil… ce que nous étions vraiment puisque nous jouions tous à ce jeu! Nous faisions ce long métrage indépendant, européen, à petit budget et qui n’était qu’un film d’action avec des zombies. Ce n’était qu’amusant, tant pour moi que pour Michelle Rodriguez et Paul [NDLR Paul W. S. Anderson, le réalisateur], mon mari. Nous n’étions que des gamins en train de nous amuser», s’est souvenue, avec un brin de nostalgie, Milla Jovovich en présentant Resident Evil: L’ultime chapitre.
«Nous n’avions absolument aucune attente! Notre unique objectif n’était que de livrer un bon film Resident Evil. D’ailleurs, à l’époque, personne ou presque ne connaissait le jeu. Nous nous sommes donc dit qu’il ne s’agissait que d’une expérience qui ne se renouvellerait pas et durant laquelle nous nous étions beaucoup amusés. Mais, croyez-le ou non, le film a eu du succès», a indiqué l’actrice, faisant référence au milliard de dollars en revenus au box-office des cinq opus pour un budget de production global de 250 millions $.
«Tous les films Resident Evil ont été développés avec beaucoup d’amour. Il s’agit d’une franchise créée par des fans pour des fans. Chaque long métrage a été fait avec amour, passion et un immense respect pour cet univers. Bon nombre d’adaptations de jeux vidéo sont maltraitées par les studios.»
DIRECTION L’AFRIQUE DU SUD
Paul W. S. Anderson – il a, depuis le premier Resident Evil, épousé Milla Jovovich et a eu deux enfants avec elle – a choisi de tourner ce dernier volet en Afrique du Sud, un pays dont il ne cesse de chanter les louanges.
«Entre mes films, je tourne énormément de publicités pour des voitures, et c’est pour cette raison que je connais très bien l’Afrique du Sud, car quand il pleut trop en Europe pour tourner en extérieur, tout le monde se dirige vers ce pays.
«Nous avons trouvé une autoroute abandonnée qui s’étend sur plus de deux kilomètres. Quand on voit Milla marcher sur cette route dans le film au milieu de voitures en feu, on pense immédiatement qu’il s’agit d’effets spéciaux, mais pas du tout. Tout était réel! Grâce au sable omniprésent, nous avons obtenu un air poussiéreux pour tout le long métrage. Ce pays a permis de donner au film une identité visuelle très particulière», a-t-il souligné.
Par ailleurs, le cinéaste a décidé de faire Resident Evil: L’ultime chapitre le dernier long métrage de la franchise pour une raison pratique.
«Je garde soigneusement certains éléments secrets depuis le premier film – la vérité sur le personnage d’Alice, son destin, la vérité sur la Reine rouge, les motivations réelles de la Umbrella Corporation, etc. – que je n’ai même pas partagés avec Milla. Il était temps de révéler ces secrets, à la fois à elle et au public. Et je crois que de les connaître fait qu’on a envie de revoir les cinq opus précédents!»
Resident Evil: L’ultime chapitre déboule dans les salles le 27 janvier.