Le Journal de Quebec - Weekend
LES GRANDS ESPACES
Abitibienne d’origine, Danielle Trottier a toujours aimé les grands espaces. Malgré tout, elle a habité au centre-ville de Montréal durant de nombreuses années, mais juste en face du parc La Fontaine, histoire d’étancher sa soif de paysages naturels. Quand son conjoint a pris sa retraite de TVA après 35 années de loyaux services, ils ont décidé de déménager à Crabtree, une petite municipalité de 4000 habitants dans Lanaudière. C’est donc loin du bourdonnement urbain que Danielle Trottier écrit ses histoires depuis près d’une décennie.
«La forêt, ça m’est bénéfique, dit-elle. Je suis quelqu’un de très terrien. J’aime jouer dans mon jardin. Je vis entourée d’animaux sauvages.»
Danielle Trottier revient en ville de temps à autre, quand les circonstances l’exigent. Croisée au Monument National lors du dévoilement des nominations aux Prix Gémeaux la semaine dernière, elle nous confiait être en mode «représentation».
«Chez moi, je suis plutôt du type chapeau de cowboy», avait révélé la scénariste, qui s’était parée de bijoux et d’une élégante robe gris métallique pour souligner l’occasion.
En entrevue, Danielle Trottier dit toutefois aimer ce type de rassemblement. «Parce qu’on y côtoie nos collègues. C’est rarissime qu’un auteur sort de chez soi. Écrire, c’est un travail solitaire. Donc quand je suis invitée au Gala Artis, aux Prix Gémeaux ou dans n’importe quel évènement semblable, je suis heureuse d’y participer. Il faudrait un conflit d’horaire majeur pour m’empêcher d’y être.»