Le Journal de Quebec - Weekend
D’HIER À AUJOURD’HUI
Le Méga Parc des Galeries de la Capitale a ouvert ses portes en 1988. Il fêtera donc ses 30 ans l’an prochain, des années marquées par les sourires des petits et des grands. Retour sur 30 ans de succès et pleins feux sur l’avenir !
Au fil des ans, le parc et le centre commercial ont connu trois changements de propriétaire, des travaux ont déjà été effectués et deux nouveaux manèges ont notamment été ajoutés. En poste depuis octobre 2016, Jean Pelletier, directeur chez Oxford Properties Group, Méga Parc, Galeries de la Capitale, ne peut brosser l’historique complet du Méga Parc, mais il avoue que « c’est un succès depuis le début. Ça fait partie du paysage des Québécois, des gens de la région ».
« Divertissement, loisirs, joie, bonheur et expériences » sont les premiers mots qui viennent à l’esprit de Jean Pelletier lorsqu’on lui demande de décrire l’endroit. « Le Méga Parc, c’est le deuxième centre thématique au Canada, l’autre étant le West Edmonton Mall (à Edmonton) », précise celui qui a longtemps oeuvré au Carnaval de Québec.
La clientèle du Méga Parc des Galeries de la Capitale est principalement constituée de familles. L’endroit est aussi fréquenté par les adolescents, dit M. Pelletier.
Les clients proviennent principalement de la région de Québec, mais le parc attire également les touristes. Le directeur rappelle d’ailleurs que les Galeries de la Capitale et le Méga Parc constituent ensemble une importante destination touristique à Québec. « Le magasinage dans le milieu touristique, c’est une des expériences favorisées. Quand on voyage, on va magasiner (…). Le magasinage accompagné d’une expérience dans un parc thématique, au Méga Parc, c’est une valeur ajoutée », dit-il. La période estivale, la relâche et le temps des Fêtes attirent leurs lots de visiteurs. Pour le dirigeant, les Gale- ries génèrent aussi des retombées majeures pour les restaurateurs et hôteliers environnants.
SÉCURITÉ
Le Méga Parc a le bien-être des usagers de ses manèges à coeur. « Notre premier objectif, c’est la sécurité », explique Jean Pelletier. Tous les jours, les manèges sont inspectés par les mécaniciens qui font une tournée complète. Ça commence tôt le matin, vers 4 ou 5 h. Ils font une inspection complète des manèges. Ils les font tourner, fonctionner, pour s’assurer que tout est bien. Ils font une inspection visuelle assez exhaustive. Par la suite, les opérateurs de manège font une deuxième inspection. » Des entretiens préventifs sont aussi effectués, comme recommandé par les fournisseurs. « C’est une religion, lance-t-il en riant. C’est vraiment important, cet aspect-là. »
Cette année, Jean Pelletier et son adjoint ont aussi suivi une formation appelée IROC (International Ride Operator Certficate), « une qualification que l’on veut offrir à nos opérateurs de manèges au cours des mois qui s’en viennent pour, encore une fois, augmenter la sécurité et l’expérience client. » Les superviseurs sont déjà formés, les opérateurs le seront prochainement.