Le Journal de Quebec - Weekend

UN RÊVE DEVENU RÉALITÉ

On a pu le découvrir en tant que lecteur de nouvelles dans SNL Québec. Cet hiver, on le voit dans les séries Hubert et Fanny et En tout cas. Entrevue avec Mickaël Gouin, qui se livre sur sa passion pour ce métier.

- PATRICK DELISLE-CREVIER Agence QMI

Mickaël, on te voit de plus en plus au petit écran. D’où est née cette envie de devenir comédien?

Petit gars, je regardais la télévision et je rêvais de faire ça. En sortant du secondaire, c’était clair pour moi que je voulais jouer et écrire. Après mes études collégiale­s, je me suis dirigé vers des études en scénarisat­ion. Je voulais apprendre à écrire. Claude Legault était mon inspiratio­n : il jouait et il écrivait. J’ai fait mes auditions dans les écoles de théâtre. Je me disais que si j’étais accepté, ce serait un signe. Finalement, toutes les écoles m’ont pris, et j’ai choisi l’École nationale de théâtre.

Comment ç’a été, pour toi, en sortant de l’école?

C’est drôle, car j’ai commencé avec des projets d’humour. J’ai écrit plusieurs séries web et j’ai participé à l’écriture de l’émission Les Parent. C’est quand SNL

Québec est arrivé que ç’a fait un gros boum pour moi. Je suis alors devenu un comédien-humoriste.

De quoi es-tu le plus fier?

C’est difficile pour moi de répondre, car tout est arrivé en même temps. Mais si je devais choisir, ce serait probableme­nt mon rôle dans le film Les êtres chers, de la cinéaste Anne Émond. Tout est parti de ça : avec ce rôle, je me disais que j’étais dans les ligues majeures, et il y a eu un beau travail de compositio­n.

Y a-t-il eu un moment où tu t’es dit que ça ne marcherait pas et que tu allais faire autre chose?

Oui, mais en même temps, je suis mal fait. Je pourrais travailler sur cinq séries télé, trois films et deux séries web, et je me dirais encore que je ne réussirai pas dans ce métier. Je pense que c’est aussi ce qui fait la beauté de ce métier ; ce n’est pas facile, alors quand tu travailles, tu es reconnaiss­ant.

Te permets-tu de dire non, parfois?

Oui, heureuseme­nt et malheureus­ement. Je refuse même des projets que j’aurais aimé faire, sinon, je n’aurais plus de vie. Il y a quelque temps, à force d’accepter trop de choses, je travaillai­s presque 20 heures sur 24 et j’ai vécu une période d’épuisement. Je me suis rendu compte que la santé est fragile et que ça ne me rendait pas heureux.

Cet hiver, on te voit entre autres dans la série En tout cas. Que dire de cette série et de ton personnage?

C’est tellement un beau plateau, on a beaucoup de fun. Et de travailler avec Guylaine Tremblay et Anne-Élisabeth Bossé, c’est irréel pour moi. Ce sont deux femmes que j’admire, et c’est un autre beau cadeau dans ma carrière. Je m’amuse aussi beaucoup à incarner Fred, un fils à maman parfait en apparence. C’est du bonbon de jouer ça.

En tout cas, sur les ondes de TVA les lundis 19 h 30 et Hubert et Fanny, aussi les lundis, 21 h à Radio-Canada.

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