Le Journal de Quebec - Weekend
LARA CROFT UNE DURE À CUIRE SANS SUPER POUVOIRS
Lara Croft effectue, 22 ans après sa naissance, son grand retour à l’écran. Après Angelina Jolie, c’est Alicia Vikander qui incarne l’iconique première héroïne de jeux vidéo. C’est une dure à cuire qui n’a pas froid aux yeux, capable de faire le coup de p
« C’est une histoire qui raconte le passage à l’âge adulte, a expliqué Alicia Vikander lors de la conférence de presse du long métrage qui s’est tenue le 23 février dernier au Four Seasons de Beverly Hills. Ce film est vraiment basé sur le jeu de 2013, véritable redémarrage (“reboot”) de la franchise. On l’a bien vu, à la fois dans les franchises de films de superhéros et celles d’action, c’est lorsqu’on raconte les origines d’un personnage qu’on apprend à le connaître, à ressentir ses émotions et à s’identifier à lui. J’ai donc trouvé très intéressant le fait d’incarner une jeune femme qui tente de trouver sa place dans le monde.
« Elle vit aussi quelque chose par rapport à son père, disparu depuis sept ans et dont elle n’a pas pu faire le deuil parce qu’elle ne sait pas ce qui lui est arrivé. C’est également une histoire dans laquelle on la voit interagir avec le monde qui l’entoure et développer les habiletés qu’elle possède à cause de ce qu’elle va vivre et des défis qu’elle affrontera. Je voulais vraiment montrer toutes les étapes de sa transformation afin qu’on voie bien, à la fin, qu’elle devient l’héroïne d’action que nous connaissons si bien.
« En tant que spectateur, cela donne aussi un sentiment de force à la fin du film. Le fait de la suivre émotionnellement fait qu’on prend parti pour elle. À la fin, lorsqu’elle parvient à la tombe, on est heureux pour elle et on est fier d’elle. »
PAS D’ORDINATEURS
Lors de la déclaration officielle de la mort de son père, Richard (Dominic West), Lara Croft reçoit une mystérieuse boîte ainsi qu’un message vidéo du disparu. C’est ce qui va la mener sur les traces d’un projet archéologique qui menace l’humanité.
Walton Goggins, l’acteur américain qui tient le rôle de Mathias Vogel, ennemi de Richard Croft et membre d’une mystérieuse organisation appelée Trinity, a analysé l’attrait exercé par Lara Croft.
« Ce dont nous avons beaucoup parlé pendant le tournage, cette partie du cheminement de Lara Croft est d’ailleurs ce que j’ai beaucoup apprécié, est la nature presque “analogique” de son évolution. Rien de ce qu’elle fait ne provient d’un super pouvoir. C’est extraordinaire de voir des superhéros, mais nous avons ici une jeune femme très forte dont l’intelligence et les prouesses physiques lui permettent de se transformer en la personne qu’elle est destinée à devenir.
« C’est vraiment ce que j’ai trouvé de plus intéressant dans Lara Croft, car il ne s’agit pas ici de tricheries à l’écran, ni d’images montrées grâce à des effets spéciaux par ordinateur, mais d’un arc, de flèches et d’une jeune femme qui surmonte des obstacles extraordinaires. »