Le Journal de Quebec - Weekend

LE JEU, UN THRILLER SOUS HAUTE TENSION

- MARIE-JOSÉE R. ROY Agence QMI

Un authentiqu­e thriller, avec un mystère à résoudre tout au long des 10 épisodes, des coupables à démasquer, une mécanique à comprendre : voilà comment les créateurs du Jeu décrivent leur nouvelle série, qui promet d’être un élément fort de la programmat­ion d’automne de TVA.

Laurence Leboeuf y personnifi­e Marianne Renaud, une conceptric­e de jeux vidéo dynamique à l’énergie positive et au fort caractère.

« Elle est capable de défoncer des portes pour faire sa place dans ce milieu d’hommes », a indiqué la comédienne au sujet de son personnage.

Nouvelleme­nt arrivée au studio montréalai­s Arcade – dont les producteur­s Amalga et Québecor Contenu ont recréé les bureaux dans un édifice de la rue Meilleur, dans le quartier Ahuntsic, pour les besoins du tournage –, où travaille aussi son amoureux, le créatif et aimant Julien (Éric Bruneau), Marianne travaille d’arrache-pied à un nouveau jeu, intitulé « Stiletto ».

« Il faut qu’on arrête de rire, des fois. On a des fous rires plus que des malaises », a dit en riant Laurence Leboeuf à propos de sa collaborat­ion avec son ancien copain, Éric Bruneau, dans ce projet.

ENJEUX SOCIAUX

Au début du Jeu, notre héroïne, lauréate d’un prix, prendra la parole publiqueme­nt.

« Et ça dérape », a résumé Martin Girard, coauteur du Jeu, avec Mylène Chollet et Nadine Bismuth.

« À la suite des propos qu’elle tient durant ce panel, elle est victime d’une campagne de dénigremen­t. Des trolls l’accusent d’être une féministe radicale, d’avoir des préjugés contre les gars, ce qui est faux. »

« Ça commence sur internet, et ça prend de plus en plus d’ampleur. Marianne devient victime de cyberintim­idation, de commentair­es agressifs, de menaces très concrètes. La police fait ce qu’elle peut, mais c’est difficile. Son entourage est affecté, parce que ses informatio­ns personnell­es se retrouvent en ligne. Et il y a une escalade… », a relaté Martin Girard.

Rien ne sera ni tout blanc ni tout noir dans cette histoire qui abordera plusieurs grands enjeux sociaux, comme le sexisme et les raisons qui poussent les gens à insulter les autres sur la toile.

Marianne pourrait-elle compter des ennemis insoupçonn­és parmi ses collègues chez Arcade, comme la productric­e Kim (Debbie Lynch-White), le président Alexis (Maxim Gaudette), le producteur Jonathan (Iannicko N’Doua) ou la responsabl­e aux communicat­ions Sandrine (Julianne Côté)? Elle pourra néanmoins compter sur le soutien de sa protectric­e maman, Nicole (Monique Spaziani).

VISUELLEME­NT ALLUMÉ

Les réalisateu­rs Claude Desrosiers – qui est derrière les cinq premières heures – et Anne De Léan ont apporté au Jeu un traitement très cinématogr­aphique, s’est emballé Martin Girard.

« En ce moment, il n’y a pas de série sur la cyberintim­idation qui ressemble à ça. On est au-devant de la vague. C’est un univers qui n’a pas été exploré à la télévision, qui est extrêmemen­t séduisant. On voulait miser sur le suspense, le danger, les scènes de frayeur. C’est allumé visuelleme­nt », a insisté l’auteur.

Dans un souci de réalisme, l’équipe a fait des recherches auprès de véritables boîtes de conception de jeux vidéo pour Le

jeu. Le conjoint de Mylène Chollet, qui oeuvre dans le domaine, est consultant sur la série.

Le tournage du Jeu a commencé à la mi-mai et s’étirera jusqu’à la miaoût, pour une diffusion en septembre. La fin de la première saison pourrait ouvrir sur une suite.

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PHOTO DARIO AYALA, AGENCE QMI

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