LE SAUT DANS LE TEMPS DE SYLVAIN COSSETTE

Après trois années sabbatiques, Sylvain Cossette a repris la route avec son nouveau spectacle, 80s. Un saut dans le temps significatif pour le chanteur, dont la carrière a débuté dans les années 1980, et qui marque aussi son retour à la vie de tournée.

Sylvain Cossette plonge à nouveau dans le temps avec son spectacle 80s, dont la tournée s’est amorcée il y a trois semaines au Casino de Montréal.

« J’ai pris trois années sabbatiques. Il y a un an, je savais que j’allais revenir en spectacle en septembre 2018, mais je ne savais pas quel show faire. J’avais une trentaine de salles déjà réservées et j’avais plein de scénarios possibles, dont celui de souligner les 10 ans du projet 70s. J’ai commencé à écouter des chansons que je faisais dans les années 1980 avec Paradox. Encore aujourd’hui, il y a plein de gens qui me parlent de cette époque où j’étais avec ce groupe. Ma blonde n’en revient pas, parce qu’elle n’a pas connu ça. J’en suis venu à la réflexion que ça serait le fun de faire un show avec des chansons des années 1980. Mes musiciens étaient super contents de l’idée. C’était naturel d’aller vers cette époque-là, puisque c’est dans ces années que ma carrière a débuté. »

Évidemment, parmi la liste des chansons, il y en a de Paradox, mais aussi de U2, de R.E.M., de Queen, de Tears for Fears, de Sting et j’en passe.

« J’ai tellement fait de rock avec le projet des années 1970 que je me suis dit que j’allais y aller avec un côté plus pop, new wave. Mon équipe et moi, on s’est rapprochés des versions originales sur le plan sonore. »

Sur scène, Sylvain Cossette est accompagné de quatre musiciens, dont son bon ami Matt Laurent. Le chanteur a même acheté des instruments des années 1980 pour appuyer son concept. Le 15 septembre, il a d’ailleurs présenté une version symphonique de son spectacle avec l’Orchestre du Conservatoire de musique de Trois-Rivières, à l’amphithéâtre Cogeco.

« Ce mariage entre nous et l’orchestre s’est fait avec le sourire. Je voulais un show spécial et unique, et ça l’a été. On était 50 musiciens sur scène. »

Sa fille Beth, qui marche sur ses traces, le suit en tournée en tant que productrice de son spectacle. Quant à son aînée, Judith, elle est depuis quelques années cogérante de Coeur de pirate.

UNE NOUVELLE VIE EN VILLE

En mai dernier, Andrée Watters et lui ont quitté leur maison, située dans la banlieue de Montréal, pour s’installer dans un condo du quartier branché de Griffintown.

« On adore notre nouvelle vie. C’est beau d’avoir de grandes pièces, un grand terrain, une grosse piscine, mais à un moment donné, on se dit : est-ce que j’ai besoin de ça ? On avait tous les deux le goût de revenir en ville, de vivre une vie qui bougeait un peu plus. On a un chalet en Mauricie, alors on a le meilleur des deux mondes. Quand on trouve qu’il y a trop de bruit en ville, on va au chalet, et, quand on trouve que c’est trop silencieux au chalet, on va en ville. »

Leur chienne, Groupie, s’est adaptée à sa nouvelle vie citadine. « Tous les matins, Andrée va courir avec le chien sur le bord du canal Lachine. Groupie est heureuse comme nous autres. »

Le chanteur et sa blonde n’ont pas de projet professionnel commun. Le couple a choisi de ne pas mêler travail et vie à deux.

SON FRÈRE EN RÉMISSION

Depuis mars dernier, son frère François, qui était atteint d’une leucémie myéloïde aiguë, est en rémission.

« Je le vois toutes les deux ou trois semaines et il va super bien. Toute ma famille est contente de le voir en santé et on espère que tout va bien se passer pour lui. On est super positifs et les médecins aussi. Il regarde en avant et il a recommencé à travailler comme enseignant. Pas à plein temps, mais à raison d’une journée par semaine. Il y va progressivement. »

Au Capitole les 17 et 18 octobre. Toutes les dates de la tournée 80s sur la page Facebook du chanteur.