Le Journal de Quebec - Weekend

DU DANGEREUX CARLO AUX JEUX VIDÉO

Après avoir joué le dangereux proxénète Carlo dans la populaire série Fugueuse, Iannicko N’Doua souhaitait rapidement briser cette image avec un rôle totalement différent. Ce qu’il a pu faire avec celui d’un jeune producteur dans une boîte de jeux vidéo d

- YVES LECLERC Le Journal de Québec yves.leclerc @quebecorme­dia.com

« Ce rôle m’a permis de briser cette image. J’étais conscient que celui de Carlo avait marqué l’imaginaire des gens. C’était un grand plaisir pour moi de pouvoir rebondir avec quelque chose de complèteme­nt différent », a-t-il déclaré, lors d’un entretien.

Deux personnage­s, ajoute-t-il, qui sont liés par l’ambition, mais qui l’expriment d’une manière totalement différente.

Le comédien indique avoir joué plus souvent des rôles de personnage­s gentils et de bonnes personnes. Celui du machiavéli­que Carlo a provoqué énormément de réactions. Il dit n’avoir jamais reçu de message de haine.

« J’ai senti le plaisir que les gens ont eu à détester ce personnage. Ça m’a permis de valider le travail effectué. J’ai fait plein d’autres affaires, mais il y a beaucoup de gens qui m’ont vu pour la première fois dans le rôle de Carlo. Nous sommes toujours heureux de pouvoir faire ce genre de rôle, mais j’espérais ne pas être confiné qu’à ça. Je serais très heureux d’avoir l’opportunit­é de faire d’autres rôles de méchants, tout aussi riches, mais c’est l’fun de pouvoir contrebala­ncer ça avec autre chose et ne pas faire que ça », a-t-il expliqué.

SON RÔLE DANS LE JEU

Le Jeu, qui se termine lundi, est une série fermée de dix épisodes qui aborde la cyberintim­idation. Jonathan, qui est producteur du projet Zeta, doit jongler avec les impératifs financiers liés à l’industrie du jeu vidéo.

Détail amusant, Iannicko N’Doua avoue ne pas être un adepte de jeux vidéo. Il n’est pas du tout un gamer.

Pour préparer son rôle, il a discuté avec son frère, qui est en informatiq­ue et qui est un adepte de jeux vidéo, mais il s’en est surtout remis aux conseils du réalisateu­r Claude Desrosiers.

« J’ai aussi des amis qui ont des postes similaires à celui que Jonathan occupe, mais dans le monde de la conception sonore et de la musique, qui ont pu me parler des enjeux liés à ce genre de travail. Ils doivent eux aussi travailler avec des compositeu­rs et des réalisateu­rs et on retrouve les mêmes dynamiques et les mêmes enjeux », a-t-il mentionné.

Le comédien aimait le fait que le personnage de Jonathan soit ancré dans un milieu profession­nel.

« J’ai souvent joué des personnage­s plus jeunes, mais c’était la première fois que j’avais un rôle de jeune profession­nel dans une entreprise. C’est quelque chose qui me plaisait », a-t-il mentionné.

UN ENJEU SOCIAL

Iannicko N’Doua avoue ne pas être très actif sur les réseaux sociaux. Il est important, pour lui, de cerner et démystifie­r les dynamiques liées à la cyberintim­idation. Ce qui était un des objectifs de la série.

« C’est quelque chose qui me parle comme enjeu social. C’est un phénomène qui est exacerbé avec les réseaux sociaux et les moyens de communicat­ion actuels. J’ai entendu des histoires de gens autour de moi qui ont été touchés par ça. Mon contact avec l’intimidati­on est plus de type old school pour en avoir été témoin, à l’époque, à l’école. La cyberintim­idation n’existait pas. C’est une nécessité de pouvoir aborder ces enjeux », a-t-il fait savoir.

Le dernier épisode de la série Le Jeu sera diffusé lundi à 21 h sur TVA. La série est aussi accessible en ligne.

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Le comédien Iannicko N’Doua (Jonathan) dans la série Le Jeu.
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