Le Journal de Quebec - Weekend

DANS LES COULISSES DE RÉVOLUTION

Véritable fourmilièr­e, les coulisses de Révolution s’étalent sur deux studios de tournage et trois régies de réalisatio­n. Mais l’ambiance est à l’image de l’émission en ondes, soit humaine, empathique et relativeme­nt décontract­ée.

- SAMUEL PRADIER Agence QMI

Si les 11 rendez-vous dominicaux du concours de danse de TVA sont diffusés cet automne, les enregistre­ments se sont étirés sur près de six mois. Les tournages des premières rondes d’audition ont eu lieu au printemps, suivis des faceà-face en juin, et des autres étapes au cours des dernières semaines.

« Dans la plupart des émissions de danse à travers le monde, les danseurs doivent arrêter de travailler pendant plusieurs semaines afin d’être disponible­s pour les tournages, confie Jean-Marc Généreux. À Révolution, les enregistre­ments se sont étalés dans le temps, ce qui a permis aux danseurs de continuer à travailler, et donc d’évoluer. »

Pour permettre aux danseurs de poursuivre leurs activités profes- sionnelles, les enregistre­ments étaient souvent programmés les fins de semaine.

LE STUDIO H

Les tournages étant généraleme­nt prévus le dimanche soir, les danseurs arrivent habituelle­ment le samedi pour faire quelques répétition­s et ajuster leur chorégraph­ie et leur moment révolution. Chacun travaille fort pour être au sommet de son art.

Comme le milieu est très petit au Québec, plusieurs se connaissen­t et tissent des liens fraternels et amicaux dans le studio H.

S’il est difficile de résumer en un mot le rôle de Sarah-Jeanne Labrosse, la comédienne savait exactement ce qu’elle avait à faire.

« On sait d’avance qu’on ne fait pas une entrevue avec un danseur assis sur un tabouret, on la fait

assis par terre pendant ses étirements, détaille Josiane Lamarre, réalisatri­ce du studio H. Sarah-Jeanne est munie d’une oreillette et, au fur et à mesure que je vois les choses se dérouler dans le studio, je l’aiguille pour aller vers des danseurs qui vivent une émotion ou une difficulté particuliè­re. En fait, je m’assure qu’elle soit à la bonne place au bon moment »

L’approche de Sarah-Jeanne Labrosse est très souvent empathique. « Elle va toujours spontanéme­nt vers les autres, toujours avec une grande sincérité », note Mme Lamarre.

UN GRAND PLATEAU

À partir du moment où les maîtres entrent sur le plateau et prennent place dans leurs fauteuils, les danseurs se tiennent prêts à monter sur scène devant 400 à 500 spectateur­s disposés tout autour.

Habitué aux grands plateaux de variétés ( Belle et Bum, La Voix), Daniel Laurin, réalisateu­r du plateau principal, dirige 10 caméras mobiles avec caméramans placés selon différents angles autour du studio, sans compter 2 caméras, identiques à celles qui filment la révolution.

« Pour magnifier les danseurs, il faut les montrer sous différents angles, explique-t-il. On veut montrer la danse, mais aussi des émotions. Mais si on montre un plan rapproché du danseur, une réaction des maîtres ou des danseurs dans le studio H, on rate quelque chose sur scène. C’est toute la difficulté. »

RÉVOLUTION TECHNIQUE

Deux réalisateu­rs s’occupent respective­ment du plateau principal et du studio H. Une autre équipe gère uniquement le moment révolution de chacune des performanc­es. « Avant l’enregistre­ment, les danseurs nous disent exactement et précisémen­t le moment qu’ils veulent capter pour la révolution, explique Daniel Laurin. Dix secondes avant, les 128 caméras enregistre­nt et captent le mouvement. »

C’est ensuite une équipe dédiée qui s’occupe de cumuler les images de toutes les caméras pour former le moment révolution à 360 degrés. « Une fois le travail terminé, ils m’envoient l’image que je vérifie, tout en écoutant ce qui se passe sur le plateau, avant de la diffuser sur les écrans pour les maîtres. »

 ??  ?? Quand les caméras arrêtent de tourner, l’égérie de Révolution, Sarah-Jeanne Labrosse, monte parfois sur scène pour parler aux maîtres de l’émission, Jean-Marc Généreux, Les Twins et Lydia Bouchard. La plupart du temps, on retrouve toutefois la comédienne en compagnie des danseurs.
Quand les caméras arrêtent de tourner, l’égérie de Révolution, Sarah-Jeanne Labrosse, monte parfois sur scène pour parler aux maîtres de l’émission, Jean-Marc Généreux, Les Twins et Lydia Bouchard. La plupart du temps, on retrouve toutefois la comédienne en compagnie des danseurs.
 ??  ?? Les maîtres de Révolution se mêlent au public en studio lors des pauses de tournage.
Les maîtres de Révolution se mêlent au public en studio lors des pauses de tournage.
 ??  ?? Située à quelques pas du studio, la régie bourdonne d’activités lors des enregistre­ments.
Située à quelques pas du studio, la régie bourdonne d’activités lors des enregistre­ments.
 ??  ?? La solidarité qui unit les danseurs est particuliè­rement apparente en coulisses. La bonne entente régnait entre les membres de MARVL et Willow.
La solidarité qui unit les danseurs est particuliè­rement apparente en coulisses. La bonne entente régnait entre les membres de MARVL et Willow.

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