Le Journal de Quebec - Weekend

DE NOUVELLES TRADITIONS POUR NOËL

François Bellefeuil­le aura un mois de décembre assez chargé. Humoriste le plus cité aux Olivier demain, il passera les prochains jours à s’impliquer comme porte-parole d’Opération Nez rouge, en plus de préparer le réveillon de Noël avec sa petite famille.

- RAPHAEL GENDRON-MARTIN Le Journal de Montréal raphael.gendron-martin @quebecorme­dia.com

François Bellefeuil­le se retrouve en nomination dans cinq catégories au gala Les Olivier (meilleur vendeur, spectacle, auteur, mise en scène et Olivier de l’année), et l’humoriste a préparé un discours de remercieme­nt pour chaque catégorie, au cas où.

« J’arrive tout le temps préparé, dit-il. C’est compliqué de faire des remercieme­nts pour cinq choses. Tu ne sais pas du tout ce que tu vas gagner. »

L’an dernier, François Bellefeuil­le avait fait jaser en annonçant sur scène qu’il mettait son Olivier du meilleur vendeur aux enchères. Son geste avait permis de remettre 30 000 $ aux CALACS (Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel).

« J’ai toujours trouvé ça drôle comme catégorie, celle du meilleur vendeur, dit-il. Quand t’es le meilleur vendeur, t’as plus de poids pour faire les salles que tu veux, quand tu le veux. C’est comme de donner une petite tape dans le dos à quelqu’un qui n’en a pas besoin. »

NEZ ROUGE

Profitant de son statut de personnali­té connue, François Bellefeuil­le s’est impliqué auprès de diverses causes, ces dernières années, dont Les Impatients et Le club des petits déjeuners. Et cette année, il est le nouveau porte-parole d’Opération Nez rouge.

« Je voulais m’impliquer auprès de Nez rouge, car c’est un organisme pas moralisate­ur qui en a fait énormément pour la sécurité routière. »

Il y a quelques jours, l’humoriste a effectué quatre raccompagn­ements pour Nez rouge dans la région de Québec. Et le 13 décembre, il en fera d’autres sur la Rive-Sud de Montréal.

« J’ai trouvé ça magnifique de le faire, l’autre soir. Les gens ont de la jasette. C’est une dose d’amour extraordin­aire. On a eu de belles discussion­s dans l’auto. »

DES NOËLS DÉCEVANTS

En parlant de Nez rouge, on ne peut éviter le sujet de Noël avec François Bellefeuil­le. Est-il grincheux lorsqu’arrive le temps des Fêtes?

« Pas vraiment, répond-il. Mais quand j’étais enfant, mes Noëls étaient cor- rects, sans plus. On fêtait seulement ma mère, mon père et moi. Et mon père venait par petites périodes. Il vivait à Granby à cause de sa condition [il souffrait de schizophré­nie]. Quand il venait, ça se passait très vite. Un repas de Noël à trois, ce n’est pas triste, mais disons que ce n’est pas le Noël qu’ils nous présentent à la télévision et dans les publicités. J’ai toujours eu l’impression que mes Noëls étaient décevants. Une chance que Ciné-Cadeau existait. Je passais beaucoup de temps devant la télévision. »

Aujourd’hui père de deux jeunes enfants, de trois ans et un an et demi, François Bellefeuil­le s’efforce de créer un Noël réjouissan­t avec sa petite famille. « Avec ma blonde, on veut faire une vraie tradition, dit-il. On veut recevoir chez nous à Noël chaque année. Cette année, on va recevoir ma belle-soeur et sa petite fille. Et aussi une amie avec ses deux fils. Tout le monde va dormir à la maison. On va faire le classique, avec le sapin et les cadeaux en pyjama. »

Fera-t-il le père Noël pour les petits? « Je ne suis pas sûr. Je n’ai jamais vécu ça quand j’étais jeune. Et j’ai peur que mes enfants se rendent compte de quelque chose ! Mais je vais les emmener le voir au centre d’achats. »

SUR NETFLIX

Après Noël, dès le 1er janvier, François Bellefeuil­le sera en vedette pour un nouvel événement Netflix intitulé

Humoristes du monde. On pourra le voir en compagnie de Louis-José Houde, Katherine Levac et Adib Alkhalidey.

« Je vais présenter 30 minutes de matériel, dont la moitié est tirée de mon nouveau spectacle, dit-il. Ç’a été enregistré l’été dernier, au Club Soda, pendant qu’il faisait vraiment chaud. Les gens vont me voir suer à travers le monde! » (rires)

Avec cette nouvelle vitrine, l’humoriste espère-t-il ouvrir des portes à l’étranger ? « Le Québec va toujours rester ma priorité, répond-il. Ma famille est ici. Mais j’aimerais ça voyager à travers le monde en travaillan­t de temps en temps. Je n’ai pas d’attentes. Je suis allé jouer en France début septembre et ça s’est super bien passé. Après une période d’adaptation de quatre ou cinq jours, ils ont fini par comprendre ce que je disais ! »

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