Le Journal de Quebec - Weekend
QUESTIONS À MARGAUX SAUVÉ
Est-ce que le succès remporté sur Spotify t’a imposé une pression d’obtenir les mêmes résultats quand tu as sorti de nouvelles chansons?
« Je me suis surtout mis une pression personnelle de faire d’autres chansons rapidement. Sauf que je me suis vite rendu compte que ça allait prendre du temps. De la façon dont on a décidé de faire cette nouvelle série de chansons, on ne pouvait pas aller vite. Ça ne servait à rien de sortir quelque chose le plus vite possible. »
Quelles sont les principales différences entre What You See et The City Holds My Heart ?
« Sur le premier, j’ai travaillé avec Dragos Chiriac et nous avions une approche plus électro, planant. Les tempos étaient plus lents. Cette fois, avec Louis-Étienne Santais (moitié du duo Fjord), on a opté pour des tempos plus rapides pour aller chercher plus de profondeur dans les arrangements et les instruments. Sur The City Holds My
Heart, il y a plus d’instruments organiques enregistrés dans le studio, chose qu’on ne faisait presque pas avant. »
Pourquoi c’était important d’aller dans cette direction?
« T’sé, on change. Et j’apprends tout le temps. En fait, je sentais que le premier EP manquait de chaleur. Pour moi, en tout cas. Sur le nouveau, je suis allée chercher plus de vibrations. »
Il y a une raison derrière ton choix de sortir des EP au lieu d’un album complet?
« Aujourd’hui, les gens consomment la musique différemment et ça me plaît de sortir un EP. Ça me permet probablement de partager plus de musique. Depuis que je fais Ghostly Kisses, ça n’a jamais été une option envisagée. J’ai toujours connu l’option les chansons une à la fois ou via un EP. »