Le Journal de Quebec - Weekend
EXTRAIT
« Le lendemain, de bon matin, ils émergèrent de la forêt à l’endroit où elle surplombait la rivière. Le ting se tenait sur une aire de terre nue dans un coude de la Moen. Ses eaux étaient vives et cependant laiteuses, brouillées par la fonte des glaciers : on aurait dit un torrent fantôme ajoutant son tumulte au mugissement du vent. Des habitations temporaires munies de fosses à feu et de salles de festin abritaient le temps de l’événement les familles les plus en vue ; leurs murs de tourbe et leurs toits de toile aux couleurs vives quadrillaient la vaste plaine caillouteuse. » – Linnea Hartsuyker, Ragnvald et le loup d’or, Presses de la Cité