Le Journal de Quebec - Weekend

RÊVER DE PLAGES AVEC INGRID ST-PIERRE

Au moment d’écrire ces lignes, un froid de canard transperce le Québec. Petite plage — et sa pop confection­née en chalet à en croire son livret —, s’avère donc un remède salvateur au frimas.

- ANDRÉ PÉLOQUIN journaldem­ontreal.com andre.peloquin@quebecorme­dia.com

Bien que le cliché voulant que la pop soit bébête soit de plus en plus évacué, cette nouvelle oeuvre de l’autrice-compositri­ce-interprète vient justement enfoncer le clou.

Vous l’aurez deviné, St-Pierre livre ici un disque soutenu et même plus rythmé que Tokyo (2015), sa propositio­n précédente. Côté interpréta­tion, la chanteuse est toujours aussi juste et les textes, eux, s’avèrent fort inspirants ( L’enneigée, qui aborde l’alzheimer, vous tirera assurément une larme).

QUESTION DE FORMATAGE ?

Là où le bât blesse, ou si peu, c’est dans la direction du projet réalisé en compagnie de Philippe Brault (qui a également collaboré avec Pierre Lapointe, notamment).

Alors que la pop locale se fait aussi accrocheus­e qu’intéressan­te, voire cérébrale, un certain « formatage » semble s’immiscer dans le modus operandi des artistes du genre.

Difficile, donc, de ne pas avoir en tête les récentes oeuvres de Charlotte Cardin et Coeur de pirate, par exemple, en écoutant Petite plage.

REDORER LE BLASON « POP »

Pour revenir aux fleurs : Ingrid St-Pierre livre ici le meilleur album de sa discograph­ie. Vivement la suite!

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