Le Journal de Quebec - Weekend

DU UFC DANS SA SOUPE

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Les combats ultimes, Virginie Fortin en mange. Depuis quelques années, elle ne rate aucun événement du UFC (Ultimate Fighting Championsh­ip) et peut en parler pendant des heures. Comment est arrivée cette passion ?

« Tout le monde pense qu’il y a un gars dans ma vie qui m’a initiée à ça, mais non! dit-elle. Je ne sais pas d’où ça vient. Ça m’a frappée. […] En fait, je crois que c’est lorsque le UFC a ouvert la division des femmes, en 2013. Quand Ronda Rousey est arrivée, elle est devenue la grosse vedette. Elle a réussi à convaincre beaucoup de gens que les femmes savaient se battre. »

Virginie Fortin regrette de ne pas avoir apprécié ce sport plus tôt, quand elle travaillai­t au Centre Bell. « J’y étais dans les meilleures années de Georges St-Pierre. Ce sont des années gaspillées, selon moi, car j’étais dans les loges et je pouvais voir tous les combats. J’ai vu Georges gagner contre Matt Serra. Mais je n’aimais pas ça, à ce moment-là. Ça me faisait peur. »

PARADOXAL

L’humoriste aime tellement ce sport qu’elle essaie souvent d’arranger son horaire de spectacles en fonction des combats. « L’an dernier, quand je faisais mes rodages au Théâtre Ste-Catherine, j’ai déjà dit au public que je ferais des photos très rapidement après le spectacle, car j’avais des amis qui m’attendaien­t à la maison pour un gala du UFC… (rires). »

« Je sais que c’est très paradoxal, parce que j’ai des valeurs féministes et ce sport-là est encore très macho, dit-elle. Mais c’est plus fort que moi. J’admire tellement les athlètes. […] Et aussi sexiste et homophobe soit-il, c’est quand même un des rares sports profession­nels où il y a souvent des femmes sur les combats principaux. »

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