Le Journal de Quebec - Weekend

SUCCÈS DÉMESURÉ, CHANTEUR ÉQUILIBRÉ

- SANDRA GODIN

Eddy de Pretto est de retour au Québec après avoir conquisqui­s les grandes scènes français ses, dont une dizaine de Zénith complets le mois dernier. Sur scène, il gagne son pari d’être seul avec un batteur et son iPhone, un dépouillem­ent qui sert la force de ses propos. La presse française le considère comme « un des meilleurs showmans s de sa génération. »

« Ça me motive énormément­mément le fait qu’il n’y ait rien, justement pour prendre cette place, explique-t-il à l’autre bout du fil. J’aime cette image qu’avec peu de choses, on peut faire très grand. »

DEUXIÈME ALBUM

Depuis la parution de Cure, le public s’est amouraché du jeune artiste de 26 ans. Eddy de Pretto subit maintenant la pression du deuxième album. Après avoir lancé un album qui s’apparente à l’autoportra­it, remettant en question les genres et la masculinit­é, tout en évoéoquant les fêtes, le sexe, l’homophobie et sa relation avec ses parents, il confie avoir encore beau-coup Il souhaite de sujets entre à creuser. autres aborder, sur le deuxième album, l’épineux sujet de « la religion vis-à- de l’homosexual­ité », où il s’adrressera­it à Dieu en lui disaant : « J’aimerais tout faire, maiss tu ne m’accepterai­s jamais par rapport à ma sexualité. » La popularité a « bousculé » la vie d’Eddy de Pretto de manière fulgurante dans la dernière année. Mais il considère qu’il est resté terre-à-terre. « J’ai un fort contrôle de moi, du coup, je suis très lucide sur mon environeme­nt », a-t-il observé.

En spectacle au MTelus de Montréal ce soir, et à l’Impérial de Québec dimanche.

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