Le Journal de Quebec - Weekend
UN BILAN DE MI-SAISON POSITIF POUR LA VOIX
À la veille du début des directs de La Voix, Jean-François Blais, le nouveau producteur au contenu de l’émission, dresse un bilan positif des premières étapes, notamment des duels auxquels il a amené une intéressante valeur ajoutée.
L’objectif de Jean-François Blais, lorsqu’il a accepté de reprendre la barre de La Voix, se résumait à deux mots: vrai et fun. « Je ne voulais pas forcément faire quelque chose de différent, mais plutôt faire ce que moi j’aimerais bien voir dans l’émission. À chaque étape, je me suis demandé ce que je pouvais apporter de plus. »
Après les auditions à l’aveugle et les duels, le producteur au contenu est satisfait de qui a été accompli. « Je suis content de ce que ça donne et j’assume tout ce qu’on a mis en ondes. J’ai un plaisir grandissant, parce que c’est ma première année. Je continue d’apprendre avec l’équipe qui m’aide et me supporte. Je me suis laissé prendre totalement au jeu de La Voix. Tout en étant à la tête de cette émission, je suis aussi un téléspectateur qui s’attache aux candidats. »
Jean-François Blais est également fier d’avoir apporté un vent de fraîcheur aux duels. « Comme beaucoup de gens, les auditions à l’aveugle restent mon étape préférée dans l’émission, mais avec les duels, je me suis fait prendre au jeu. J’aime ça, je les trouve le fun, et, visuellement, on a fait quelque chose d’intéressant et de différent. J’ai beaucoup aimé cette étape-là, c’était surprenant. »
« SUPERCOACH »
La décision d’abandonner le concept des mentors a allégé la procédure et permis de montrer le travail de coaching et d’encadrement qui se fait habituellement en coulisses. « J’ai aimé voir les coachs qui travaillent, qui prennent des décisions, qui se trompent aussi parfois. C’est normal de se tromper, car dans la réalité, toutes les chansons ne sont pas bonnes pour tout le monde. À la fin, on voit vraiment une différence dans la performance des candidats. »
Dans son plan de match pour la saison, Jean-François Blais voulait aussi revoir le déroulement des chants de bataille. « En regardant les différentes versions à travers le monde, je me suis aperçu qu’aux ÉtatsUnis, ils avaient rajouté une cinquième chaise à un moment donné. J’ai bien aimé cette avenue et on a finalement décidé d’avoir un supercoach. »
Il souhaitait aussi recruter quelqu’un qui était déjà coach dans un autre pays. « J’ai eu un contact avec Julien Clerc et ça s’est réglé rapidement. Il a pris son rôle très au sérieux. Il est arrivé quelques jours avant l’enregistrement, il a voulu écouter les enregistrements des candidats. Il apporte un oeil extérieur très intéressant, et il s’inscrit complètement dans la continuité du coaching pour les candidats. »
EN ROUTE VERS LES DIRECTS
Malgré certaines surprises, il ne devrait pas y avoir de gros changements pour l’étape des directs. « Ça va être comme d’habitude, mais dans la continuité de ce qu’on a fait cette année. Durant les quarts de finale, on va être un peu moins en conversation et un peu plus en variétés. Il va y avoir plus de numéros dans chacun des directs, avec plusieurs invités. Ensuite, la demi-finale va être une émission entièrement en français dans laquelle on va rendre hommage à la grande chanson francophone, avec de la belle visite. On vous réserve quelques surprises. »
Avec la présence des membres honoraires de chacune des équipes, la finale s’annonce déjà comme un feu d’artifice de numéros de variétés, en compagnie d’une pléiade d’invités internationaux. Les noms seront annoncés plus tard.
Enfin, quand on lui demande un pronostic sur le gagnant de cette saison, Jean-François Blais ne s’avance pas trop. « Je n’ai aucune espèce d’idée. Je m’attends à être surpris autant que les téléspectateurs. »