Le Journal de Quebec - Weekend

LA BELLE CINQUANTAI­NE

- MARIE-JOSÉE RO OY

L’interprète de Bridget Jones, qui a fêté ses 50 ans le 25 avril, accueille le passage du temps avec sérénité. Indépendan­tente d’esprit, mais aussi de fortune, elle mène sa carrière comme elle l’entend et veille jalousemen­t sur sa vie privée. Portrait d’une actrice qui sait comment préserver le mystère.

De 2010 à 2016, Renée Zellweger s’est offert un luxe rare à Hollywood: tourner le dos aux plateaux de tournage. « Je voulais évoluer, a-t-elle expliqué à Hollywood Reporter. Si vous n’explorez pas autre chose, vous vous réveillez 20 ans plus tard et vous êtes encore cette même personne qui apprend uniquement lorsqu’elle fait des recherches pour un personnage. Il faut grandir! »

La vedette a profité de son retrait temporaire du show-business pour se consacrer à l’écriture. « Écrire a toujours fait partie de ma vie. J’en profite, parce que ça me rend heureuse. »

LE RÔLE DE SA VIE

Nommée trois fois aux Academy Awards (elle a remporté l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 2004 pour sa performanc­e dans

Brokeback Mountain), Zellweger est devenue une étoile mondiale en 2001 quand elle a donné vie à Bridget Jones, personnage mythique de la chick lit britanniqu­e.

Prise de poids, stage dans une maison d’édition londonienn­e, cours de diction: l’actrice n’a ménagé aucun effort pour jouer cette héroïne maladroite à la vie amoureuse trépidante.

« J’adore ce personnage. Elle rend l’imperfecti­on acceptable », a-t-elle raconté à Hollywood Reporter.

Après être sortie de sa retraite pour interpréte­r Bridget Jones une troisième fois, Renée s’est impliquée dans deux projets qui verront le jour en 2019 : What/If, une série sur la moralité produite par Netflix, et Judy, un film biographiq­ue dans lequel elle interprète la grande Judy Garland.

LES PROJECTEUR­S, NON MERCI !

En dépit des événements promotionn­els qui viennent de pair avec la vie d’actrice, Zellweger aspire à une existence paisible à l’écart des paparazzis.

« Je ne suis pas douée avec les journalist­es, a-t-elle rappelé à Hollywood

Reporter. C’est la partie de mon travail avec laquelle j’ai le plus de difficulté, car je suis une personne discrète. »

À peine sait-on qu’elle fréquente Doyle Bramhall II, un ami d’université avec qui elle a renoué en 2012.

Elle se fait aussi muette sur les réseaux sociaux.

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