Le Journal de Quebec - Weekend

KEANU REEVES PART EN GUERRE

Débutant immédiatem­ent après les événements du chapitre précédent, ce nouvel opus de John Wick voit Keanu Reeves s’allier avec une vieille amie incarnée par Halle Berry, tandis que de nouveaux personnage­s font leur apparition dans cette suite très attendu

- ISABELLE HONTEBEYRI­E Agence QMI

Ayant tué l’un des membres de la Grande Table dans le Continenta­l Hotel, John Wick (Keanu Reeves) est désormais « excommunic­ato ». Il se retrouve seul, sa tête est mise à prix pour 14 millions $. « Il ne peut compter sur personne. Dans le même temps, il cherche l’absolution alors que tout le monde le traque », souligne le réalisateu­r Chad Stahelski.

Ce volet explore aussi le passé de John Wick et le monde dans lequel il vit. Ainsi que le précise Keanu Reeves, « dans

Parabellum, il devient de plus en plus conscient de la bataille qu’il livre contre lui-même. C’est la bataille entre les deux côtés de sa personnali­té, l’un que j’appelle John et l’autre que j’appelle John Wick. John est le gars qui veut qu’on le laisse tranquille, qui cherche une vie tranquille dans laquelle il peut se souvenir de sa femme. Mais pour y parvenir, il doit faire sortir John Wick, ce côté de lui qui sait comment se battre à mort. John Wick est le seul à pouvoir assurer la survie de John. »

Halle Berry, qui a demandé le rôle avant même que le scénario soit terminé, incarne Sofia, assassin comme John, qui a une dette envers lui. L’actrice s’est entraînée pendant de longs mois afin d’acquérir un style de combat qui reflète celui de John Wick.

GRAND DÉFI

Jonathan Eusebio – qui a oeuvré sur les deux premiers opus, en plus de travailler sur Panthère noire – a eu pour mandat de coordonner les chorégraph­ies et l’ensemble des combats. Son plus grand défi? Celui de concevoir une bataille opposant le méchant Zéro et son armée de ninjas à John Wick… dans des pièces entièremen­t faites de verre, une galerie située dans le Continenta­l.

Pour le producteur Basil Iwanyk, « ce que Chad fait dans chaque John Wick est de repousser les limites tant créatives, qu’émotives, que psychologi­ques et visuelles aussi loin que possible. »

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