Le Journal de Quebec - Weekend
PRÊT POUR LA SUITE DE LA REINE DES NEIGES
Le producteur Peter Del Vecho peut se frotter les mains. La reine
des neiges lui a non seulement valu son premier Oscar en 2013, mais le film d’animation a connu un succès inattendu au box-office, générant des revenus de 1,27 milliard $ US, pour devenir le dessin animé le plus rentable de l’histoire. À l’approche de la sortie de la suite, le 22 novembre, le producteur nous en parle.
C’est lors d’une visite éclair à Toronto que l’Agence QMI a joint Peter Del Vecho au téléphone il y a quelques semaines.
Pour l’homme, c’est un ensemble de facteurs qui explique l’extraordinaire succès de ce qui est devenu une franchise.
« À l’époque, nous avions l’impression que nous tenions un bon film entre nos mains, mais jamais nous n’aurions pu imaginer le phénomène qu’est devenu
La reine des neiges. Ç’a été une surprise, aucun d’entre nous ne s’y attendait. Je crois que tout le monde peut s’identifier aux personnages. Ils sont universels. La musique a également joué un rôle. Plusieurs des éléments de surprise que nous avions glissés dans le film ont plu. Ce tout a permis la consolidation de la popularité de La reine des neiges », affirme-t-il.
Six ans plus tard, l’intérêt des amateurs de tous les âges pour Elsa, Anna, Kristoff et, bien sûr, l’adorable Olaf, le bonhomme de neige, est toujours aussi grand. La preuve ? La bande-annonce, dévoilée le 13 février dernier, a été la plus vue de l’histoire pour un film d’animation avec 116,4 millions de visionnements en 24 heures !
L’HISTOIRE SANS FIN…
« Pour être honnête, je crois que je n’ai jamais arrêté de travailler sur La reine
des neiges 2, répond Peter Del Vecho lorsqu’on lui demande depuis combien de temps cette suite est en production. Le premier est sorti il y a six ans et a connu un succès planétaire. Cela signifie que je suis demeuré dans cet univers puisque j’ai travaillé sur les attractions des parcs, les produits dérivés ainsi que le spectacle sur Broadway. Dans ce sens, je n’ai jamais cessé d’y travailler. »
Plus que quiconque, Peter Del Vecho sait à quel point il est important de garder le secret sur les aventures qui attendent les deux héroïnes. Il n’en dira donc pas plus. Par contre, l’homme ne cache pas que le film La reine des
neiges 2 est loin d’être terminé. « Nous travaillons d’arrache-pied. Au moment où je vous parle, l’histoire est terminée, l’animation également. Nous sommes encore en train de faire des effets visuels, l’orchestration sera faite un peu plus tard. Il reste encore des effets sonores, l’ajout de musique et des travaux de postproduction comme d’éclairer certaines scènes. »
UNE AVALANCHE DE DÉFIS
La réalisation d’un long métrage comme La reine des neiges – le premier avait bénéficié d’un budget de production de 150 millions $ US – est tout aussi prenante et complexe que celle d’un film en prises de vues réelles.
Ainsi que le détaille Peter Del Vecho: « Je croyais que le premier était gros, celui-ci l’est beaucoup plus. Nous avons énormément d’effets climatiques dans ce deuxième volet et nous les traitons comme des personnages à part entière. Mais c’est ce que nous aimons. »
Alors que les artisans de l’animation avaient été envoyés aux quatre coins du monde – y compris au Québec! – pour puiser leur inspiration dans des paysages et des coutumes locaux, ce sont cette foisci le réalisateur, le producteur ainsi que les chefs de différents départements de production qui ont sillonné la planète.
« Nous sommes allés en Norvège, en Finlande et en Islande », dit-il, puisque
La reine des neiges 2 continue de s’inspirer d’éléments de folklore uniques.
La reine des neiges 2 arrive en trombe dans les salles le 22 novembre.