Le Journal de Quebec - Weekend

5 choses à savoir sur le monde des figurines

Au cinéma, le temps des Fêtes sera entre autres marqué par les Playmobil. Ces jouets créés en 1974 vont envahir les salles de cinéma avec une aventure haute en couleur, riche en rebondisse­ments… et animée dans les studios montréalai­s ON Animation.

- ISABELLE HONTEBEYRI­E, Playmobil: le film transporte petits et grands dès le 6 décembre.

L’HISTOIRE

Playmobil: le film, qui inclut un prologue et un épilogue en prises de vues réelles, se concentre sur Marla (voix d’Anya Taylor-Joy dans la version originale). Elle se retrouve dans le monde des Playmobil lorsque Charlie (voix de Gabriel Bateman), son petit frère, disparaît. Au cours de son périple, Marla fera la connaissan­ce d’un gentil chauffeur de camion prénommé Del (voix de Jim Gaffigan), de l’agent secret Rex Dasher (voix de Daniel Radcliffe), d’une sorte de marraine bienveilla­nte (voix de Meghan Trainor), mais aussi de l’empereur Maximus (voix d’Adam Lambert), un tyran assoiffé de pouvoir.

L’INFLUENCE DE DISNEY ?

Avant de s’associer au projet, le réalisateu­r Lino DiSalvo était directeur de l’animation chez Disney. Son nom figure notamment au générique du premier

Reine des neiges. Cette expérience lui a appris les clés d’un film d’animation pour jeunes. « Des jouets comme les Playmobil sont la porte d’entrée vers nos souvenirs les plus anciens », a-t-il dit.

Il a également pu compter sur l’expertise de ses deux enfants. « Mes enfants jouent différemme­nt aux LEGO et aux Playmobil. Les LEGO sont pour la constructi­on tandis que les Playmobil servent pour les jeux de rôle. Je tenais à m’assurer que cette idée se retrouve dans le film puisque Marla est transformé­e en figurine Playmobil et qu’elle est projetée dans un monde magique », a-t-il souligné.

PRINCESSE OU CHEVALIER ?

Anya Taylor-Joy a avoué avoir éclaté en sanglots de joie lorsqu’elle a entendu quelques chansons du film, jouées pour elle par le réalisateu­r tout en lui offrant le rôle de Marla. « Ce qui m’a attiré du personnage est son côté héroïque. Quand j’étais petite, je jouais aux princesses et aux chevaliers, mais je n’étais jamais une princesse, je voulais toujours être un chevalier ! […] Le film est une bien belle histoire de courage et d’amour familial tout en étant très drôle et très divertissa­nt. »

BOND, JAMES BOND

Mais pourquoi Daniel Radcliffe a-t-il accepté de doubler un agent secret ? Parce que le rôle était différent de tout ce qu’il avait déjà fait. « Je ne pense pas à moi comme le fait Rex Dasher, donc c’est vraiment amusant d’habiter l’esprit de quelqu’un qui possède autant de confiance en lui, bien plus qu’il n’en mérite d’ailleurs. Il est un peu comme la version Playmobil de James Bond. Le but de son existence est d’être une parodie de tous les James Bond, des moments les plus fous. Il est plus comme le 007 de Roger Moore que celui de Daniel Craig », a-t-il indiqué.

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