Le Journal de Quebec - Weekend

PATRICE BÉLANGER SUR...

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SON ARRIVÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Patrice Bélanger résiste depuis plusieurs années à s’inscrire sur les réseaux sociaux. Il a cédé le jour de ses 42 ans, le 3 mai dernier. « C’est né de la pandémie, explique-t-il. J’avais commencé à y songer au début avril, quand je me demandais s’il allait y avoir un Sucré Salé cet été. Je me demandais si j’allais passer un premier été à ne pas avoir de contact avec le public. »

Il se fait même un devoir de répondre à tous les commentair­es des gens. « J’ai fait des nuits blanches à répondre aux gens, dit-il en riant. Je me sens investi d’une responsabi­lité. »

LES VINGT ANS DE SUCRÉ SALÉ L’AN PROCHAIN

« C’est une cible que je me suis fixée, quand j’ai pris le relais après 13 ans. Je m’étais fait la promesse bien modeste de porter le flambeau le plus haut possible, à ma façon, de continuer à redorer le blason de la marque Sucré Salé. Et je suis compétitif. Si Guy [Jodoin] a fait 13 ans, moi, je veux au moins me rendre à 13 ans et une émission, juste pour dire que j’aurai fait plus longtemps que lui », dit-il en riant.

LA TÉLÉ AUTHENTIQU­E NÉE DE LA PANDÉMIE

« Je n’ai jamais senti que notre télé n’était pas vraie, mais on fait une télé de divertisse­ment. Là, c’est comme si tous ces artifices qui existent pour faire diversion n’existent plus, comme le maquillage ! J’ai l’impression qu’on est plus en phase que jamais entre ce qui se passe à la télé et ce qui se passe dans la vraie vie. »

SA VISION DE LA CULTURE QUÉBÉCOISE

« C’est fou à quel point on a une culture solide, forte et tellement riche, et on ne s’en rend pas assez compte. On reçoit un peu plus de 200 artistes chaque saison et il y en a tellement d’autres à faire découvrir, on n’a juste pas assez de place pour tout le monde. Ça me frappe toujours de voir à quel point le bassin d’artistes est grand. Et je me dis : wow, ça fait vingt ans qu’on sert à ça, à promouvoir notre culture! »

Notre culture est forte, mais fragile à la fois, explique l’animateur. « On sent toujours qu’on est en train de l’échapper, qu’on n’est pas loin de manquer de ressources pour la soutenir, l’appuyer et garder cette couleur très distincte que l’on a. Mais il y a toujours quelqu’un qui arrive avec des moyens. Nos artistes sont tellement avant-gardistes. »

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